Il est dit que le connétable Bertrand Du Guesclin incarne le Chevalier par excellence en France. Vingt-cinq ans durant, il mit sa bravoure au service de la couronne de France.
Quand le traité de Bretigny (1360), mettant fin à la première partie de la guerre de Cent Ans, fut signé, c’est lui qui en fait respecter les clauses en Normandie. Cet homme a vraiment fondé les royaumes de France et les frontières françaises telles que nous les connaissons aujourd’hui. C’est cet homme qui a livré des batailles dans toutes les villes et qui les a offertes au roi de France.
Observez bien, vous me direz où est le mensonge; malheureusement, il s’agit d’un mensonge cousu à fil blanc si bien qu’il ne saurait pas résister au crible de la vérité historique. Dans toutes les peintures, châteaux, documents, livres cet homme est représenté Blanc. « Les Français et leur mauvaise foi ! »; mais voici ce que dit Bertrand : « Il répétait sans cesse qu’il était descendant du roi Noir/Africain, Aquin, qui aurait régné sur Bougie et qui, venu avec les Sarrasins, se serait établi en Bretagne au Château du Glay. Le nom originel de sa famille était plutôt « Du « Glay-Aquin », déformé plus tard en « Du Guesclin ».
Les armoiries de la famille Du Guesclin représentaient d’ailleurs un géant aigle Noir à deux têtes. Les contemporains du connétable s’accordent tous sur le fait pour un Breton, qu’il avait la peau « Noire comme un sanglier » (c’est même ainsi que sa femme lors de leur mariage qui n’avait jamais vu le comte le surnomma). D’où son surnom « Le dogue noir de Broceliande ».
La plupart des historiens français, depuis le 17e siècle, époque à laquelle le racisme s’est développé en France, se sont efforcés à cacher et démontrer que les origines de la famille Du Guesclin étaient fantaisistes. Les manuels scolaires français, fidèles à la tradition de Jules Ferry fondée sur le devoir de civilisation des « races supérieures », passent sous silence les origines de « Du Glay-Aquin » qui, pourtant, permettraient de mieux comprendre le Moyen Âge.
René Maran, intéressé par cette histoire plagiée, a écrit et publié une biographie de Du Guesclin: « Ce pays doit son présent, sa modernité et son confort à l’Afrique et a le culot de regarder les Noirs/Africains de la même manière qu’un proxénète regarde sa prostituée ! »
Le jour où la vérité historique sera rétablie sur Du Guesclin, il remuera dans sa tombe !