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Devoir de mémoire : le lien entre (écriture méroïtique et écriture hiéroglyphique d’origine soudanaise), l’écriture méroïtique est alphabétique présentant des similitudes avec les hiéroglyphes égyptiens, utilisée pour écrire la langue méroïtique du royaume de Méroé au Soudan, les habitants du Soudan auraient été le premier à utiliser ce script; « Alors que beaucoup pensent que l’écriture méroïtique est dérivée d’anciens hiéroglyphes égyptiens, les habitants du royaume de Méroé n’en ont choisi que 23 et ont utilisé deux écritures différentes (hiéroglyphique et démotique)! Cette écriture a été développée au cours de la période (napatéenne), environ 700- 300 avant notre ère, et la première apparaît au IIe siècle avant notre ère »

Pendant un certain temps, il fut également utilisé pour écrire la langue nubienne et pendant la période qui suivit les royaumes nubiens. L’écriture méroïtique a ensuite été remplacée par l’alphabet copte avec l’introduction du christianisme en Nubie au 6ème siècle.

La bibliothèque sans usure – les œuvres produites ne peuvent jamais être détruites même si leurs auteurs décèdent ou si les plans de leurs œuvres ont été détruits, elles se retrouvent toujours intactes dans la mémoire de la nature; (celle-ci sauve, fidèlement, éternellement et immuablement), mais ceux qui savent lire la mémoire de la nature retrouveront le plan d’une maison ou d’une cathédrale même après leurs ruines, après la mort de l’architecte et après la destruction de ses plans.

Il en est de même pour (une participation ou un morceau de musique, un tableau, un objet sculpté, le plan d’un jardin, une œuvre littéraire, une invention, une production industrielle, ou la réalisation d’un film). Et nos ancêtres Noirs/Africains connaissaient cette réalité. Parce qu’ils ont toujours été inspirés, connaissant bien la source de leur inspiration dans laquelle ils ont puisé leurs réalisations artistiques et autres. « Même si le sculpteur de calebasses ne sculpte plus les calebasses, celles déjà sculptées resteront.(Proverbe Africain) ».

Tout ce que nous faisons ou tout ce que nous accomplissons sont des marques enregistrées dans nos âmes. Même si le souffle de vie quitte notre corps, ce qui est marqué dans notre conscience demeure. Parce que notre âme est le foyer de la mémoire de la nature. À côté de ce privilège de notre âme, (il y a la sagesse, l’intelligence, la beauté, et la force). Raison pour laquelle nous devons profiter de la force de notre jeunesse. Car la sagesse invente, la beauté orne, la force exécute.

La jeunesse est une opportunité d’agir et de réaliser avec force et volonté nos potentialités incarnées car c’est le temps ou le moment où notre pouvoir de volonté et d’action retrouve son intensité maximale. Puisque le moment viendra où nous perdrons cette qualité de pouvoir, notre seule aide restera alors dans les efforts déployés hier, qui ne nous soutiendront qu’en cas de besoin. Et là, nous aurons survécu à notre héritage.

L’effet de ce que nous faisons, bon ou mauvais, est perpétué et enregistré par la respiration sur notre atome-germe pour ensuite être sauvegardé dans la mémoire de la nature.

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