Être KAM NTU, c’est être cool ! Le moment est venu de vivre et d’exprimer notre fierté de tous (sa plénitude, l’enseigner, la transmettre et la donner en héritage à notre progéniture). C’est un grand privilège pour nos jeunes de le connaître et de l’expérimenter dès leur plus jeune âge; cela n’a rien à voir avec le fait de s’habiller ou d’adopter une démarche assurée ou même stéréotypée ; il s’agit plutôt d’être soi-même ! Et comme avant, le moment est venu de leur réapprendre qu’être cool est avant tout et mieux que d’avoir une tête bien faite que d’avoir une tête bien pleine.
C’est aussi être à la pointe de l’information et de l’innovation de nos réalisations. Être cool, c’est être informé, formé et transformé. Vivre cool, c’est ne pas se laisser emporter par la moindre contradiction rencontrée. Aucun être humain n’est pareil; nous sommes comme des flocons de neige, aucun de nous n’est pareil, mais nous sommes tous cool ! (By, Pharrell Williams).
Connaître notre histoire en tant que Noirs/Africains, en tant que fondateurs de l’Égypte pharaonique, et de toutes les civilisations de la terre, que ce soit dans les domaines (de la science, de l’art, de la philosophie, de l’astronomie, de la religion, Etc), est plus qu’une obligation. Qui sont ces gens sur terre qui n’ont jamais puisé de l’Égypte ancienne ? C’est nous qui avons tout créé et qui avons été une source d’inspiration pour d’autres civilisations. Il ne s’agit pas de pratiquer une religion, mais de vivre notre spiritualité.
Notre histoire ne commence pas avec l’esclavage et la colonisation. Rejetez l’esclavage, ce crime contre l’humanité et passible de la peine de mort. Les codes de l’esclavage, inspirés par la peur des Noirs/Africains, ont été au premier plan de l’histoire officielle. Il n’est pas étonnant que les châtiments les plus cruels aient été réservés à ceux qui rejetaient le plus l’esclavage. « Tenter de déclencher une insurrection, selon (encyclopedia.com), équivalait à de la torture et à la mort, mais la peine capitale était appliquée pour des actes de résistance encore moindres, comme la destruction (de tout tas de riz, de maïs ou d’autres céréales ou l’incendie), à n’importe quel four à goudron, barils de poix, de goudron, de térébenthine ou de colophane) ».
Les Noirs/Africains libres, qui hébergeaient des évadés, seraient simplement battus par le propriétaire d’esclaves et condamnés à une amende. Ainsi, la peur ou la tentative de céder à la peur était bien plus punissable que les actes de libération à grande échelle. De même, aujourd’hui, plus nous restons dans la coquille de peur qui nous entoure, plus l’ennemi nous opprime, mais l’oppresseur recule devant les actions qui tendent à le défier. Il réfléchit à deux fois avant d’agir pour réprimer une action dont l’engagement est collectif ou d’envergure.
Raison pour laquelle le Mouvement (Afrocentricité) s’engage résolument sur la voie menant à la fin de la tromperie historique. La restauration de la vérité historique est déjà en bonne voie.