Il est important de noter que dans la Cosmogonie d’Héliopolis (3000 – 2778 av. J.-C.), le nom du démiurge est Atoum et cela signifie : « Le tout en soi ou, ce qui est, mais aussi ce qui a cessé d’exister. Autrement dit, le début et la fin (Alpha et Oméga) ». Durant la période hellénistique, le concept Kémit (égyptien) de totalité a été utilisé, et se retrouve dans des expressions telles que :
(Celui qui est le tout), (Celui qui est complet), (Celui qui est et qui n’est pas). Ces expressions ont été adoptées par les hermétistes, les alchimistes (…). Puis par les disciples de Jésus qui reconnurent en eux l’accomplissement du principe divin Atoum (la totalité de ce qui est et de ce qui a cessé d’exister), à travers l’expression : « Celui qui est le commencement et la fin (Alpha et Omega) ».
À gauche :
- Au-dessus de l’entrée de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, une pauvre et médiocre copie chrétienne du concept kemit (égyptien). Avec le Chi-ro (les deux premières lettres grecques du mot Χριστός (Christ). Encerclé et érigé au-dessus des deux lions qui symbolisent hier et demain du moment présent.
À droite :
- Le papyrus Dama Herub de la 21ème dynastie. C’est une scène qui montre le processus de régénération de Râ sous l’égide du principe divin Hathor qui porte le (Dieu), ce terme n’est pas du tout approprié. Entre ses cornes et en le soulevant vers le haut, il y a deux lions qui symbolisent hier et demain du moment présent. Sur le même document, on voit Râ encerclé par l’Ouroboros (le serpent qui se mord la queue). L’Ouroboros symbolise l’éternité du temps ou des océans. Et aussi la limite de l’univers ou la corde qui n’a ni début ni fin.
Voilà de là qu’est venue l’idée, de l’Alpha et de l’Oméga : dire que Jésus est Alpha et Oméga (Voir autres plagiats).