Quand au Nigéria les Yoruba disent O’gbon, pour parler de la sagesse, en Gbe le même mot est exprimé pour parler de la respiration O’gbon, et l’élément essentiel dont il est question ici est le bon air, mais est-ce l’air que nous respirons dans ce monde physique ? Non, de là; au contraire, ce sont les véhicules ténus ou subtils de l’homme ou de l’être humain, c’est l’étincelle spirituelle ou le divin en nous.
Selon la philosophie grecque, la sagesse est une science qui s’applique à l’univers. La barbe n’apporte pas toujours la sagesse; ne conquérez pas le monde si vous devez perdre votre âme car la sagesse vaut mieux que l’or et l’argent. (By; Bob Marley).
La sagesse n’a pas d’âge, elle peut s’enraciner dans le Petit comme dans le Grand. Surtout lorsque l’âme incarnée s’exprime à travers votre petit corps pour manifester ce grand potentiel. L’homme est un microcosme étroitement lié au macrocosme (Nzambé, le Grand Architecte de l’univers, sagesse supérieure, intelligence supérieure). Beaucoup recherchent la clairvoyance, mais peu sont prêts à vivre la vie requise.
Pour acquérir une vision et une compréhension spirituelles, la sagesse Yoruba recommande de subjuguer notre nature intérieure et d’éviter de vivre grossièrement. « L’Homme, pour s’ouvrir aux mondes intérieurs ou hyperphysiques, doit travailler son moi intérieur. (L’esprit ne peut pas s’épanouir dans un corps impur, pas plus que l’eau potable ne peut conserver sa pureté dans l’eau, pas plus qu’une lentille teintée ne peut refléter une image claire) ».