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Les Peulh de la vallée du Nil au fleuve Sénégal : les termes « Haram, Râ, Mana, Maa, Lah, Sah, Dunia, Duwa, Ham, Him, Wat, Waa, Etc »; sont des radicaux substantifs qui relèvent du glossaire sacré de la langue primordiale qui couvrait l’aire géographique du continent Noir/Africain, de la péninsule Ibérique jusqu’aux confins du continent indien et ils traduisaient soit des noms de divinités, soit leurs attributs ou leurs fonctions

Ce n’est donc pas la soi-disant influence arabe puisque les cultures peulh, comme les autres cultures dites nilo-sahariennes, sont antérieures à la vague islamo-turque et appartiennent à cette ancienne strate appelée les premiers peuples (-7500 ans avant JC).

Plus précisément le terme « Harâm » doit se comprendre comme jurer devant la divinité « Râ » comme quand les cultures Nilo-saharienne avaient atteint le culte solaire avant successivement le culte du totémisme, le culte stellaire puis lunaire, « Amon-Râ » (divinité solaire) qui se pratiquait aussi dans l’Egypte ancienne. 

Selon les données de recherches de l’archéologie linguistique, on comprend donc que les langues sémites en l’occurrence l’Araméen, l’Hébreu, l’Arabe et le Guèze, supports des religions dites révélées du fait de leur réussite historique et sociétale à portée quasiment mondiale, n’ont fait que reprendre puis exporter dans le reste du monde, ce fort et ancien lexique théologique Noir/Africain. 

By, Ib-Râ-Hima Sarr

Les Peulh de la vallée du Nil au fleuve Sénégal

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