En 391 : Lorsque Théophile fut nommé patriarche de l’île de Rakhetet (Alexandrie), une vague de destruction de Temples antiques déferla sur le pays, des tombeaux furent ravagés, les murs de monuments antiques écorchés et des statues renversées, ainsi qu’Alexandrie, où la célèbre statue de Sérapis (Asar-Apis) fut brûlée et sa bibliothèque détruite.
Lorsque Théophile tenta de transformer le grand temple de Dionysos (Osiris) à Alexandrie en église, des émeutes éclatèrent entre non-chrétiens et chrétiens, où la destruction du temple de Séraphin fut annoncée par les chrétiens comme le symbole d’une grande victoire. « La même année (391), des lois visant à interdire les anciens rites des populations indigènes Noires/Africaines et à fermer les temples seront promulguées, autorisant les chrétiens fanatiques à détruire tous les autres temples ».
Les premiers chrétiens fanatiques ont continué à s’approprier les anciens temples Noirs/Africains jusqu’aux IVe et Ve siècles, et de nombreux temples antiques sur la rive ouest de Ta-Apet (Thèbes) ont été convertis en centres monastiques chrétiens.
- Le temple commémoratif d’Hatchepsout a été transformé en Deir (monastère) el-Bahari;
- Le temple de Ptah (Thoutmessou III) a été transformé en Deir el-Médineh;
- Le temple commémoratif de Ramsès III a reçu le nom chrétien de (Medinat Habou).
- La cour d’Amenhotep III dans le temple de Louxor, sur la rive est de Ta-Apet (Thèbes), a également été violée.
- Des foules chrétiennes ont pris le contrôle par la force d’une partie du temple de Het-Heru (Hathor) à Dendérah au milieu du VIe siècle et ont construit une nouvelle église, qui a été construite entre la maison de naissance et la maison de couronnement, en utilisant certains des blocs de la maison de naissance;
- De même, à Khmunu/Hermopolis, un temple d’Amon fut occupé par des chrétiens et une partie de son intérieur fut transformée en chapelle.
C’est ainsi que l’Afrique a été poussée à se soumettre au christianisme puis plus tard à accepter la Bible qui pourtant condamne le Pays de Cham/Pays des Noirs (Égypte antique) et qui proclame arbitrairement les Hébreux comme le peuple élu par un dieu imaginaire, à travers un concept patriarcal totalement incompatible avec l’histoire, la nature et les traditions Noires/Africaines.