Au-delà des chiffres dans l’Égypte ancienne (si l’on sait voir au-delà des apparences, il y a une autre signification que cachent les chiffres). Dans l’ancienne civilisation égyptienne, les nombres, c’est-à-dire la forme la plus ancienne de symboles, ne désignaient pas simplement des quantités, mais ils étaient également considérés comme des définitions concrètes de formations énergétiques, appelées principes de la nature.
Les anciens Égyptiens appelaient ce principe énergétique (Ntr), un mot classiquement mal traduit par (Dieux). Cependant, pour se conformer au vrai sens de ces symboles comme dans l’Égypte ancienne, il faudrait plutôt utiliser le terme (Metu-Neteru) dont la traduction grecque, (Hiéroglyphe), déforme complètement son vrai sens égyptien; puisque le (Neteru) ne désignait que les principes énergétiques véhiculés par les signes de la Nature.
Schwaller de Lubicz : le Temple de l’Homme (Caracteres, 1957).