La nutrition spirituelle a le pouvoir d’améliorer non seulement l’esprit mais aussi la santé mentale, tout en nourrissant, avec un flux de vie, le corps physique de ceux qui cherchent à se connecter quotidiennement avec eux-mêmes à travers leur propre culture. « Faites ressortir votre moi le plus vrai et le plus réel au plus profond de vous-mêmes ».
Débarrassez-vous complètement des pensées effrayantes, des doutes et des soucis de la vie et laissez seul votre vrai, réel (MOI, JE, JE SUIS) agir. Aucun mal ne peut vous arriver si vous avez l’habitude d’extérioriser le parfum (de vie, d’amour, de joie, de paix, d’abondance, de prospérité, de réussite, d’accomplissement). « Concentrez-vous et méditez sur des idéaux élevés. Mieux vous saurez vous nourrir spirituellement, mieux vous vivrez matériellement ».
Le Mode de vie culturel dépend en grande partie de la Mère, (les gens pensent que le problème culturel réside dans le conflit entre le bien et le mal). « Tel n’est pas le cas ; le vrai conflit se situe plutôt au niveau du conflit entre la vérité et le mensonge, entre l’homme lui-même et la vie qu’il mène au regard de sa culture, mais il est facile de l’enraciner dans notre existence si l’on laisse nous-mêmes à nos Mères ».
La fierté de nos cultures Noires/Africaines ne se limite pas à publier des photos culturelles, à exposer des danses traditionnelles, à exposer des masques et autres œuvres d’art, à promouvoir nos habitations traditionnelles, mais plutôt à changer notre paradigme, à penser, à nous habiller, à manger, à vivre notre cultures au quotidien.
Lever haut le drapeau culturel n’est pas l’apanage de certains, mais plutôt le devoir de tous. Il faut parvenir à faire des cultures Négro-Africaines notre mode de vie, à en faire une normalité, un identifiant. Il s’agit de les valoriser concrètement, d’y réfléchir, de les faire évoluer, et de les adapter au monde d’aujourd’hui et de demain, sans toujours s’appuyer sur la bonne référence ou la bonne foi des autres.
La culture est ce qui reste à un Homme s’il parvient à tout perdre. Nous devons donc en faire un moteur d’éducation efficace pour faire progresser le bien-être social et le développement intégral, gage de valeur ajoutée économique. « C’est notre devoir et notre survie en dépend. Tout ce que nous sommes et tout ce que nous possédons, nous le devons non seulement à nos Pères, mais deux fois à nos Mères ».
Nos Mères constituent un champ dans lequel nous avons été semés. Notre germination et notre croissance en dépendent. Ils sont pour nous un centre culturel par excellence. Donnons-leur la place et les droits qu’ils méritent pour voir nos cultures s’épanouir.