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Devoir de mémoire : St Georges, une contrefaçon chrétienne de plus, plusieurs monuments (de Kémet, Égypte pharaonique) nous montrent Horus, le faucon solaire, perçant Seth de sa lance, en forme de crocodile ou d’hippopotame,(sur la même fresque, on peut voir Horus à tête de faucon qui le fils de Dieu (Osiris) prend la main du défunt pour le ramener vers le père assis sur son trône); « Mais, par coïncidence, dans Jean 14 :6, Jésus, fils de Dieu d’Israël, dit (Je suis le chemin, la vérité et la vie, personne ne vient au Père que par moi), qui a copié qui ? »

Cette représentation d’Horus, harponneur commun dans l’Égypte ancienne, fut reprise par les Romains qui la transformèrent en une image composite, créant ainsi un compromis accessible aux Kémets (Égyptiens) et aux envahisseurs romains.

Désormais, Horus sera habillé en légionnaire romain chevauchant sa monture; ce qu’aucun Kémet de l’ère pharaonique n’aurait jamais fait. Avec l’avènement du christianisme, il revient désormais aux pères de l’Église de perfectionner la contrefaçon.

En Éthiopie, le thème séculaire d’Horus, détruisant le mal, se transforme en saint Sisinius. Puis, en Europe occidentale, le monstre nilotique est remplacé par un dragon. Et Horus se transforme en Saint Georges. Et maintenant, nous sommes presque convaincus que la religion chrétienne primitive est venue du fond des temples d’Égypte, des sages, des grands architectes, des vrais sages.

By, Christiane Descroche-Noblecourt, conservatrice en chef honoraire du Département des Antiquités Noires/Africaines/Égyptiennes du Musée du Louvre et ancienne professeure d’archéologie à l’École du Louvre.

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