KongoLisolo, en menant ses réflexions sur cette affaire, s’est demandé d’abord ce que signifie « Corruption » dans les langues sud-africaines à l’instar du Zoulou. Par exemple, en swahili « Baba, signifie Père ». Alors quel sens les ancêtres sud-africains accordaient-ils à ce que la justice moderne qualifie de corruption ?
De ce fait, il y a de quoi se poser d’autres questions : pourquoi on n’a pas arrêté les corrupteurs ?? N’est-ce pas que la loi dit que « Le corrupteur et le corrompu sont tous coupables et passibles de jugement ?? » Dans ce dossier, quel rôle a joué Jacob Zuma « Celui de corrompu ou de corrupteur ?? » Car depuis son début, seul le nom de Zuma qui est cité. Finalement, ils l’ont jugé et condamné. Âgé de 75 ans, il passera 15 ans en prison, soit la moitié de la peine qu’avait écopée Nelson Mandela, le modèle politique, le parrain de lutte anti-apartheid.
Les Sud-Africains ne doivent pas tomber dans le piège de leurs tombeurs. N’est-ce pas que les anciens présidents des pays du Nord sont souvent impliqués dans les affaires de mafia et de blanchissement d’argent ? Lequel d’entre eux a déjà même été emprisonné pour une année ?? Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, Silvio Berlusconi (…) Ont déjà été interpellé par la justice, mais jamais ils n’ont été humiliés autant que Zuma. Car chez eux, on sait garder la dignité selon le principe de « Les linges sales se lavent en famille ».
Dans l’Afrique traditionnelle, l’arbre à palabres servait à résoudre de nombreux problèmes de société et la justice humiliait forcément les coupables, qui étaient vite réintégrés dans la société.
Ce que les Sud-Africains font de leur compatriote Jacob Zuma n’est pas de nos ancêtres Noirs/Africains, ils l’ont hérité de leurs maîtres Blancs, et ils l’appliquent, sans comprendre, à un digne fils d’Afrique et d’Afrique du Sud. Zuma s’est battu, au péril de sa vie, aux côtés de Nelson Mandela pour que les Sud-Africains retrouvent leur liberté. Ils ne doivent pas le payer en monnaie de singe en l’humiliant avec une parodie de justice « Copiée-collée », du modèle des Blancs, ceux-là mêmes qui ont instauré l’apartheid en Afrique du Sud.
Que les Noirs Sud-Africains aillent relire le livre de Nelson Mandela : « La longe marche vers la liberté ! »; Zuma, pour s’être instruit lui-même et avoir lutté pour atteindre le sommet de l’État, n’a de dette morale envers personne. Et que beaucoup d’aliénés super universitaires à l’occidental n’aiment pas. « Je suis Jacob Zuma ! »