KONGOLISOLO
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Devoir de mémoire – un Nègre au service de la France : selon l’écrivain Alain Mabanckou, les Noirs de France ne doivent rien demander à la France, ils doivent plutôt remercier chaque jour la France de les avoir éduqués, civilisés, (ils doivent baisser leur têtes), ce sont eux qui ont vendu leurs frères & sœurs comme esclaves; « Je (Alain Mabanckou), ne conseillerai jamais à mon fils d’aller en Afrique (Kongo Brazza), car elle n’a rien à apporter; (Nègres de la maison) » 

Les Nègres de maison sont ceux qui vivaient dans la maison du maître, ils mangeaient bien parce qu’ils mangeaient comme le maître. Ils vivaient dans le grenier ou dans la cave, mais ils vivaient près du maître; et ils aimaient le maître plus que le maître ne s’aimait lui-même. Ils ont donné leur vie pour sauver la maison de leur maître, plus volontiers que le maître lui-même. – Malcolm X.

Vous êtes né ici, votre destin est ici, et vous ne devez pas le perdre de vue. « Demandez-vous ce que vous apportez à cette patrie (la France) sans en attendre aucune récompense ». Et de conclure sa lettre à Boris de cette étrange façon :

Le Monde est ainsi : il y a plus de héros dans l’ombre que dans la lumière.

  • Ce n’est pas pour tout de suite qu’un Français dira à son fils né à Brazzaville ou Pointe-Noire ce qu’Alain Mabanckou vient d’écrire au sien ! Il y a quelque chose d’étonnant dans la profession de foi française d’un Noir/Africain de ce rang. Quitte à aimer la France, ce qui est parfaitement concevable, on s’attendrait à ce qu’un auteur connu et reconnu comme Alain Mabanckou le fasse sobrement. Car il va sans dire qu’Alain Mabanckou est plus utile au Kongo et à l’Afrique qu’à la France. Et ce n’est pas forcément le (passé), qui plaide pour cette retenue; il suffit de jeter un œil à l’actualité de la très tenace (Françafrique);
  • Non, il n’est pas inconvenant pour un (Noir/Africsin) de montrer un peu de réserve ou même sa mauvaise humeur envers l’ancienne puissance coloniale. C’est même le signe d’une certaine vitalité spirituelle. Détester la France, c’est évidemment autre chose. Non seulement personne n’est invité, mais c’est aussi complètement idiot. Qui imagine un Mongo Beti ou un Wole Soyinka, qui ont pourtant passé des décennies de leur vie dans leur (ancienne métropole), consacrant un livre de 180 pages à se battre avec le (natif) français ou anglais pour le convaincre de sa stricte appartenance à la même pays que lui ?
  • Dès qu’un Franco-Africain écrit dans le style (je m’intéresse personnellement au destin français), il est sûr de faire sensation en France. Mais ce succès est très précaire. Il suffit d’aller le demander à Koffi Yamgnane, ou même déjà à Rama Yade ! Pourtant que ne sont-ils pas prêts à fournir comme effort pour se faire accepter ! Alain Mabanckou, dit comment sa (conception de l’identité va bien au-delà des notions de territoire et de sang).

Déplorable reniement de soi.

  • Que signifie Alain Mabanckou pour la jeunesse de son pays d’origine, le Kongo-Brazzaville, lorsqu’il écrit ceci dans son livre, pour dire comment il faut le considérer comme un Français :

Je parle et enseigne en français, pour les américains, donc je suis naturellement français ??

  • Le traumatisme de la défaite de l’Afrique est-il si profond que même un auteur du calibre d’Alain Mabanckou, éprouve le besoin de jeter ses origines pour revendiquer la patrie du général De Gaulle ??
  • Décidément, il semble qu’il y ait quelque chose qui ne va pas chez ces auteurs Noirs/Africains francophones dévoués à la France;
  • Combien cela leur rapporte-t-il de se ridiculiser avec autant de plaisir ??
  • Qui leur passe cette commande ??
  • On ne voit pas souvent le Libanais en Côte d’Ivoire, le Grec au Kameroun, le Chinois au Kongo ou le Français au Gabon expliquer, après cinq générations de présence de sa famille dans ces pays, comment il est devenu Ivoirien, Kamerounais, Kongolais ou Gabonais. Lorsqu’ils sont devenus citoyens de ces pays, ils assument une certaine discrétion à cet égard. Cette pudeur-là a du sens.

Nous vous recommandons de lire également : Aniaba est un prince Noir/Africain originaire d’Assinie (Côte d’Ivoire); il était le fils de la princesse Ba et d’un chef, il fut adopté par le frère du roi d’Assinie; sa venue en France est liée à l’arrivée en Côte d’Ivoire !

By, Raoul Nkuitchou Nkouatchet, sociologue

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