Le charisme de la jeune Aline fait craindre aux représentants locaux de l’administration coloniale un mouvement de rébellion spasmodique. En 1943, le pouvoir français est affaibli par son effondrement militaire au début de la soi-disant Seconde Guerre mondiale, et cette région de Diola est connue pour résister à toute forme d’autorité autre que la tradition clanique.
Considérée comme dangereuse, elle fut arrêtée et jugée par l’administration coloniale française, puis déportée à Tombouctou au Mali où elle mourut en 1944, officiellement du scorbut, à l’âge de 24 ans, devenant une figure emblématique de la résistance casamançaise à la colonisation.