KONGOLISOLO
Devoir de Mémoire – Un nom ou un prénom étranger porte en lui les germes de l’acculturation : Il faut donc réhabiliter nos noms et surtout nos prénoms endogènes, (quel Indo-Européen portent nos prénoms Noirs/Africains ?); « Le léopard ne change pas ses taches; le mensonge donne des fleurs, mais pas de fruits chers frères et sœurs Noirs/Africains »
Devoir de Mémoire – Amiri Baraka, également connu sous le nom de LeRoi Jones et Imamu Amear Baraka : Né le 7 octobre 1934 et décédé le 9 janvier 2014, était un écrivain et poète de théâtre, de fiction, d’essais et de critique de cinéma et de musique (il était l’auteur de nombreux recueils de poésie et a enseigné dans plusieurs universités, dont l’Université d’État de New York à Buffalo et l’Université d’État de New York à Stony Brook); « Il a reçu le prix PEN/Beyond Margins en 2008 pour Tales of the Out and the Gone »
Devoir de Mémoire – Cesária Évora : La Diva aux pieds nus, née le 27 août 1941 et décédée le 17 décembre 2011, était une chanteuse capverdienne connue pour interpréter la morna, un genre musical du Cap-Vert, dans sa langue maternelle, le créole capverdien; ses chansons étaient souvent consacrées à des thèmes tels que l’amour, le mal du pays, la nostalgie et l’histoire du peuple capverdien (elle était connue pour jouer pieds nus et pour son habitude de fumer et de boire sur scène pendant les entractes); « La musique d’Évora a reçu de nombreuses distinctions, dont un Grammy Award en 2004, et a influencé de nombreux musiciens de la diaspora capverdienne ainsi que la chanteuse pop américaine Madonna »

Poésie

La beauté Noire/Africaine: les délices de KongoLisolo – Mangez-moi, buvez-moi, je suis ce que l’on avale pour continuer à vivre et échapper au mal; Je suis la nuit sans jour, la voix du cachot qui gronde sans cesse quand on la croit muette; Je me nourris des âmes pour vomir des soleils où le temps est suspendu, bannissant le sommeil; Je suis la tristesse, le rêve, le mystère; Je suis le cœur battant, le poète sans terre; « Je suis l’éveilleur et l’observateur »

Kongo Lisolo

L’élévation est une responsabilité : vous connaissez mon nom, mais pas mon histoire; vous avez entendu ce que j’ai fait, mais pas ce que j’ai vécu; vous savez où je suis, mais pas d’où je viens; vous me voyez rire, mais vous ne savez rien de mes souffrances, (arrêtez de me juger; connaître mon nom n’est pas me connaître); « Toutes les personnes qui réussissent apprennent que le succès est de l’autre côté de la frustration, malheureusement certains ne parviennent pas à passer de l’autre côté »

Admi1

À la découverte des Contes Noirs/Africains : en Afrique, on n’a pas besoin d’aller à l’école pour découvrir les contes, ils égaient encore les soirées autour du feu ici et là, servant de modèles de vie à la fois, de bien-être et de réussite dans la société; « Le conte se définit comme un récit d’aventure imaginaire, oral, mettant particulièrement l’accent sur le merveilleux et l’agréable; il présente toujours des situations diverses et invraisemblables (où par personnification, animaux et plantes parlent), que certains contes semblent donner une explication du monde; le conte n’est pas toujours une nouvelle; un livre entier, qui raconte une histoire fantastique, peut-être un conte »

Admi1

Un peuple sans culture est appelé à disparaître et chaque peuple cherche à dominer un autre en faisant disparaître sa culture, voilà pourquoi les Noirs/Africains ne doivent pas oublier (leurs langues, leurs religions, leurs coutumes au nom d’une certaine culture dite civilisée) : peuple Noir/Africain; nous sommes avant tout des êtres spirituels et nous portons tous en nous, l’esprit des personnes qui nous ont précédés; aucun de nous ne se trouve sans culture, car être sans culture, c’est être sans ancêtres et aussi loin qu’ils soient, nous sommes tous les enfants de nos ancêtres

Admi1

La langue est la base de la culture : c’est à travers elle qu’on exprime son imaginaire culturel et c’est par l’enseignement que la culture se transmet de génération en génération, « Aller à l’école pour être enseigné avec les langues des agresseurs qu’on présente comme étant ceux-là qui ont apporté la (civilisation), en Afrique est ce qui réduit nos langues au rang de (Dialectes ou langues vernaculaires); ce qui inculque subtilement dans le subconscient de l’élève les réflexes d’infériorité et de subordination vis-à-vis du petit (Blanc), de son âge en particulier et du (Blanc), en général cela paraît banal, mais les conséquences sont très graves »

Admi1