KONGOLISOLO
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Devoir de mémoire – Conquêtes coloniales : les Nègres lèchent les bottes des colons, (l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte, ne mérite pas qu’on ait pitié de son sort, cet esclave répondra seul de son malheur, s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maitre qui prétend l’affranchir); « Ceux qui nous ont endettées, ont joué comme dans un casino quand ils gagnaient, il y avait point de débat, maintenant, ils ont perdu à leur propre jeu, ils réclament le remboursement et on parle de crise, ils ont joué et ils ont perdu, c’est les règles du jeu et la vie continue (By, Norbert Kevin Xolani Some) » … (VIDÉO)

La décolonisation des mentalités est la condition préalable au secret de la véritable libération d’un peuple; parce que rien n’est plus redoutable que la domination culturelle, la libération passe par une décolonisation mentale, Thomas Sankara de mémoire heureuse, dit qu’il faut reconditionner notre peuple Noir/Africain en l’amenant à se prendre en charge, à s’accepter et à être fier de lui-même.

Si les autres ont leur propre façon de vivre, ayons aussi la façon dont nous choisissons de vivre. Le plus important, je crois, c’est d’avoir amené les gens à avoir confiance en eux-mêmes, à comprendre qu’en fin de compte, ils peuvent s’asseoir et écrire sur leur développement, ils peuvent s’asseoir et écrire sur leur bonheur, ils peuvent dire ce qu’il désirs et en même temps ressentir quel prix il faut payer pour ce bonheur.(By, Thomas Sankara).

Quel gâchis! Chaque fois que nous écoutons ou lisons Thomas Sankara, nous nous disons que nous avons raté un tournant décisif de notre histoire. Un visionnaire bien en avance sur son temps et sa génération. Il est toujours aussi actuel que l’écho de ses messages résonne encore plus fortement dans les cerveaux des nouvelles générations de Noirs/Africains. « Ce n’est pas pour rien qu’ils l’ont assassiné ou fait assassiner ! La différence aujourd’hui, c’est qu’une génération se lève et sait qui sont nos ennemis mortels, même si, en matière de décolonisation des mentalités, le chemin est encore long, très long ».

Pensez à cette détermination à mettre des cheveux en plastique sur les premières pages, au désir outrancier de paraître plus qu’à être, à l’incapacité de s’unir et au cancer des religions esclavagistes importées qui dominent.

Considérez le dégoût de soi qui nous pousse toujours à soutenir ceux qui nous rejettent, nous recherchons désespérément la validation de ceux qui nous ont rendus malheureux comme si nous étions incapables de construire nos propres normes d’appréciation ! C’est la véritable ignorance de nos cultures qui leur donne leur pouvoir.

By, Thomas Sankara

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