C’est la quille pour les Tirailleurs Noirs/Africains, certains libérés des camps de prisonniers allemands, débarquent à Dakar, se rassemblent au camp de Thiaroye à quelques kilomètres de la capitale. La nuit suivante, 1er décembre 1945, l’armée Blanche/Française bombarde et mitraille le camp, tuant plus d’une centaine d’anciens soldats.
Les survivants et blessés sont jetés en prison, certains seront jugés et emprisonnés pour rebellions. En France, personne, mis à part Léopold Sédar Senghor et Lamine Gueye, ne dénoncera ce massacre. Ces Hommes, qui ont combattu pour la France lors de la guerre et anciens prisonniers des Nazis, ont réclamaient le paiement de leur solde.
Les survivants et les blessés furent jetés en prison, certains furent jugés et emprisonnés pour rébellion. En France, personne, hormis Léopold Sédar Senghor et Lamine Gueye, ne dénonça ce massacre. Ces hommes, qui ont combattu pour la France pendant la guerre et anciens prisonniers des nazis, réclamèrent le paiement de leur solde. « Les tirailleurs ont fait leur devoir envers la colonie qui leur avait menti en leur faisant croire qu’il y avait une patrie commune en danger. Ces oiseaux sont morts, inutilement pour la défense du maître ».
Selon la version officielle, la répression faisait suite à une mutinerie. Une thèse réfutée par l’historienne Armelle Mabon, maître de conférences à l’Université de Bretagne-Sud. Elle dénonce un mensonge d’État et un crime de masse prémédité. Invitée par (Le Monde Afrique), elle revient sur ce massacre occulté depuis plus de soixante-dix ans.