Quand le nom (Afrique) n’existait pas encore, pour désigner les régions de ce territoire, de Kathiopa, terre d’Éthiopie, terre de (Cham, terre de Cush, terre de Sheba, Alkebulan). Le nom Afrique en est un, au fil du temps, lié aux héritages historiques et lié aux révolutions historiques, mais Alkebulan est le plus ancien et le seul nom d’origine indigène. Il était utilisé par les (Maures, Nubiens, Carthégiens et Éthiopiens). Le nom (Africa) a été donné lors de l’invasion d’un Européen nommé (Louis Africanus). Exactement comme toutes les méthodes de manipulation, les Romains ont tenté de déconnecter complètement les Noirs/Africains indigènes de leur culture, de leurs connaissances et de leurs divinités.
Le territoire d’origine qui a été nommé (Afrique) et qui a été annexé par Rome était peuplé d’indigènes libyens qui vivaient dans de petits villages et avaient une culture relativement simple. En 122 avant JC, cependant, une tentative ratée de Gaius Sempronius Gracchus de coloniser (l’Afrique) a attiré l’intérêt des agriculteurs et des investisseurs romains. Au 1er siècle avant JC, pendant la colonisation romaine, couplée au succès d’Auguste à apaiser les mouvements nomades hostiles dans la région, cela a créé des conditions qui ont conduit à quatre siècles de prospérité.
Entre le Ier et le IIIe siècle de notre ère, des domaines privés de taille considérable sont apparus, de nombreux bâtiments publics ont été érigés et une exportation de céréales, d’olives et de fruits a prospéré. À cette époque, des éléments importants de la population urbaine libyenne se romanisèrent et de nombreuses communautés reçurent la citoyenneté romaine bien avant qu’elle ne soit étendue à tout l’empire (212 après JC). Les (Noirs/Africains) sont entrés encore plus loin dans l’administration impériale, et la région a même produit un empereur, Septime Sévère (règne 193-211). La province possédait également une église chrétienne importante, qui comptait plus de 100 évêques (256 après JC) et produisait des sommités telles que les Pères de l’Église Tertullien, Cyprien et Saint-Augustin d’Hippone. Les nombreuses et magnifiques ruines romaines sur divers sites en Tunisie et en Libye témoignent de la prospérité de la région sous la domination romaine.
À la fin du IVe siècle, cependant, la vie de la ville commençait à faiblir. Les Vandales germaniques atteignirent la province en 430 et firent bientôt de Carthage leur capitale. La civilisation romaine en Afrique tomba dans un état de déclin irréversible, malgré l’infériorité numérique des Vandales et leur défaite ultérieure face au général byzantin Bélisaire en 533. Lorsque les envahisseurs arabes prirent Carthage en 697, la province romaine d’Afrique offrit peu de résistance.
