Un écrivain moderne arrive par d’autres voies aux mêmes résultats. M. W. Ward, qui a publié il y a quelques années une importante compilation de divers documents sur la religion, l’histoire et la littérature des Hindous, basée sur des extraits de livres sanskrits dont il relate les passages, a donné une notice dans laquelle il est établi que son apparition ne peut remonter au-delà du VIe siècle av. J.-C. On donne à Bouddha le surnom de Gautama, qui est celui de la race de l’usurpateur. (M. de Marlès, « Histoire générale de l’Inde », T. I, p. 470 à 472, Paris, 1828).
On s’accorde aujourd’hui à situer non seulement le Bouddha au VIe siècle, mais aussi tout le mouvement religieux et philosophique de l’Asie, avec Confucius en Chine, Zoroastre en Iran; ce qui confirmerait l’hypothèse d’une dispersion des prêtres égyptiens à cette époque, diffusant leur doctrine en Asie. Difficile d’expliquer ce mouvement religieux par une évolution synchrone des différents pays concernés.