Pour nos illustres ancêtres, du haut de leurs sciences imprégnées de Maât, la vraie vie commence au-delà de la mort dite (terrestre), et la dualité, ils sont allés au-delà, c’est-à-dire (le triple, le septuple, le décuplé; Etc) constitution de l’homme.
La vraie mort, la dernière, est l’incapacité du défunt d’aspirer à une nouvelle réincarnation. Elle n’est définitive qu’après le tribunal d’Ousiré/Osiris. Cette mort, la vraie, consiste le défunt dans l’impossibilité d’accomplir d’autres missions terrestres afin de purifier l’énergie divine qui l’anime en corrigeant ses errances antérieures. Ainsi, son (KA), s’éteint. Il ne sert qu’à nourrir le fluide souterrain inférieur, source d’inspiration pour les mauvais esprits et les initiés ayant dévié.
Dès que le défunt a eu la liberté de se réincarner, une nouvelle vie, réelle et éternelle cette fois, est donc possible. Pour parvenir à cet état de choses, une connaissance approfondie de certains principes spirituels est nécessaire. Parmi ces principes, outre le corps, le cœur et le nom (principes vulgaires) nous avons (le KA et le BA). Concentrons-nous sur ces deux principes qui sont au centre de l’authentique spiritualité Négro-Africaine telle qu’elle est fidèlement préservée dans nos sociétés ésotériques.
Tout d’abord, c’est le (NIA) en Bamanan, (le KA) en égyptien ancien qui symbolise l’énergie vitale du défunt. Libations, sacrifices et autres louanges permettent de faire vibrer le (KA) du défunt en Tout comme le (KA) en égyptien ancien, le (NIA) en Bamanan résiste encore à de nombreuses tentatives de définition de l’homme occidental.
Donc, en parlant de (DIA), c’est l’énergie symbolisant le mouvement du défunt, ses paroles et ses actions. Bien qu’on l’appelle communément (Âme) en français, il faut reconnaître qu’il y a bien plus au-delà.