Partant des considérations anthropologiques, les Gullahs sont restés très attachés à leur culture, coutumes et traditions Négro-Africaines. Leur particularité provient du fait de leur isolement relatif depuis que leurs ancêtres ont foulé le sol du Nouveau Monde.
Les zones où ont été implantés leurs ancêtres esclaves au XVIIème Siècle pour travailler dans les champs de riz, ont été étudiées par les esclavagistes. Avec des conditions climatiques et géo-physiques tropicales, ces zones étaient des vecteurs du paludisme. En effet, cette partie des États-Unis, qui était difficile d’accès, les esclavagistes ont dû cibler ces populations africaines(Gullah), qui s’y sont mieux acclimatées que les populations européennes.
Les Gullah ont pu ainsi conserver d’importants traits culturels africains, contrairement à l’ensemble des Nord-Américains. Cette influence culturelle Noire/Africaine concerne notamment la gastronomie, la médecine traditionnelle, la musique, le mysticisme, l’habitat et les vêtements qui sont de type purement Négro-Africain. Leur langue c’est le créole à base d’Anglais comprenant de nombreux emprunts à des langues africaines (Kikongo de la RD Congo) qui correspondent au Krio, la langue parlée en Sierra Léone.
Depuis les années 1960, les Gullahs n’ont cessé de lutter pour préserver leurs terres face à l’implantation de complexes touristiques. Les ancêtres des Gullahs sont originaires de Sierra Léone d’où ils ont été importés, au cours de l’esclavage, depuis 1672 à partir de l’île de Bunce, dans la baie de Freetown.
Sur cette photo (d’illustration), nous sommes probablement aux années 60 aux États-Unis, on voit des femmes Gullahs habillées à l’africaine (pagnes).