De cette manière, nous ne sommes pas liés par un engagement contractuel irrévocable et sans scrupules :
- Si le Créateur voulait que nous soyons tous forcés de croire aux idéologies, croyances et doctrines religieuses, il ne nous aurait pas doté d’un cerveau pour penser librement. Dieu nous a donné un cerveau pour nous permettre de douter de sa réalité afin de créer nos propres réalités. C’est dans cet équilibre que nous sommes appelés à évoluer.
- Si le Créateur, avait écrit un livre saint avec sa plume, il en enverrait sûrement à chaque peuple un exemplaire dans sa langue locale afin d’écarter toute forme de discrimination et d’autoritarisme. Et d’ailleurs, pourquoi un être omniscient, omniprésent et omnipotent enverrait-il des messagers via des bourreaux pour nous faire connaître sa volonté ? S’il nous aime tous comme ses créatures du même amour, pourquoi a-t-il des préférences ??
La conception du créateur à la volonté discriminatoire est justement celle de l’exploitation de l’homme par l’homme. La plus grande peur au monde est celle de l’opinion des autres. Quand nous n’aurons plus peur de la foule, nous cesserons d’être comme des moutons panurges qui, même s’ils ont vu comment d’autres moutons sont tombés dans le trou, s’y précipitent aussi.
En revanche, une fois guidés par les postulats d’une liberté rugissante, nous serons comme des lions. Un grand rugissement s’élèvera de nos cœurs, ce « Grand rugissement de liberté ». Avec ce rugissement, nous serons libres comme un oiseau dans les airs. Que de fois n’avons-nous pas entendu des Noirs christianisés déclarer que le bon Dieu est juste et qu’il a un plan merveilleux pour chacun de ses enfants, étant omniscient, omnipotent, omniprésent, parfait (…) C’est bon comme chimère, mais à faire rigoler, surtout quand on voit combien le taux de mortalité infantile est élevé en Afrique.
Si le bon Dieu, avec tous ses attributs, avait un plan merveilleux pour chacun, c’était quoi donc son plan pour ces enfants, pour avoir prévu tout ça ?? Quel degré de sadisme ! Bref, utilisons nos cerveaux pendant qu’il est encore temps.
