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Débat : qu’est-ce qui bloque l’essor de l’Afrique ? Rien ne bloque l’essor de l’Afrique que le fait d’utiliser les langues des autres peuples; « Nous pensons, écrivons et rêvons dans les langues des autres au détriment de la nôtre, et la confusion s’ensuit; il ressort de cette confusion une déconnexion avec nos archétypes et nos égrégores »

« Le débat est ouvert ! » 

N’est-il pas impératif de donner des notes primaires à nos langues ?? Penser, parler, écrire nos langues n’est plus une question d’option, mais plutôt une obligation. Nous devons même commencer à rêver dans nos langues.

Il n’y a plus de temps à attendre pour penser le monde à travers nos propres prismes. Notre vision du monde part de la vision que nous avons de nous-mêmes et que nous devons exprimer dans nos langues. Le contraire continuerait de nous installer dans un décor métallique, celui de perdre notre temps et notre énergie à nous chamailler sur le sens de ces mêmes mots que les esclavagistes et les colons, dans leur nature raciste, utilisent pour nous identifier. Mais par où commencer ?? 

La tâche est, bien sûr, titanesque, mais il est de la plus haute importance que nous commencions quelque part. Notre travail collectif pour que nous ne soyons pas encore arrivés à ce stade du processus sera effectivement de déconstruire toutes ces caractéristiques péjoratives et dévalorisantes de ces mots. « Nous sommes Noirs, nous sommes si fiers d’être Noirs ». 

Noirs pour nous signifie : « Puissant, fort, courageux, honnête, sage, authentique, travailleur, respectueux, profondément attaché à notre spiritualité, à nos valeurs et traditions culturelles, à nos langues (…) ». Le Noir n’est pas notre couleur, nous sommes faits de la plus grande énergie qui gouverne ce monde, nous sommes faits de mélanine. C’est un privilège pour nous que nous soyons Noirs.

Chacun est libre d’avoir sa propre définition de la grandeur Noire. Pour autant que nous le sachions, ce n’est qu’une question de temps pour y arriver, mais celui qui veut faire 1000 pas, ne commence pas à faire un pas.

Nous sommes ce que nous pensons. Les roues des dieux sont lentes, mais leurs broyages sont bons. Et le temps est un fichier qui fonctionne en silence. Qui veut aller loin, prend soin de sa monture. Le futur, c’est déjà aujourd’hui !

By, DKB

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