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Le sens des principes mâle et femelle dans la tradition africaine : dans l’Afrique traditionnelle, les principes Mâle et Femelle avaient toujours été considérés comme un complément de l’un et de l’autre « Donc, une harmonie entre les deux était nécessaire pour qu’ils puissent continuer sur la terre »

Par conséquent, il avait été considéré comme prudent et sage, pour assurer le bien-être des hommes, des femmes, ainsi que celui des enfants, que ce système soit couronné de succès pour la survie des êtres humains.

Le respect pour les femmes avait été reflété dans la société africaine selon la gravité et la considération qui étaient données au principe féminin ; comme par exemple à Kemet ou à Kush où l’importance de la mère avait été observée dans les faits. Ainsi, les enfants prenaient logiquement leurs noms de famille du côté de la mère parce que c’était elle qui contrôlait à la fois les ménages et les champs. 

Dans Kush, la Reine-mère avait encore le droit de choisir le futur Prince ou le prochain Roi qui devait accéder au trône. Et juste avant la conquête islamique de l’Afrique sub-saharienne au cours des 12ème et 13ème siècles, le système de succession au trône était resté matriarcal dans les coutumes africaines. Ces successions matrilinéaires où des règles très strictes étaient toujours observées.Par exemple à Kush et Kemet, l’héritier du Trône n’était pas le fils du Roi, mais le fils du premier-né de la sœur du Roi (le Neveu du Roi).

Comme le dit un proverbe africain : « Vous ne pouvez jamais être sûr de quel Père est l’enfant, mais vous pouvez toujours être sûr de qui est la mère ». Et ce dicton a probablement étayé la justification de nombreuses sociétés africaines à utiliser ce système pour veiller à ce que la circonférence de puissance et des titres de leader passent par le biais de la lignée maternelle. 

Cette fondation matriarcale de la société africaine signifiait que ce respect pour les Femmes avait été tissé dans le tissu même de la société-mère, dans laquelle les Femmes avaient de nombreux rôles et de fonctions importantes à réaliser. Donc la majorité des hommes conféraient aux femmes beaucoup de pouvoir et de respect.

Cependant, l’érosion de la condition des Femmes Africaines s’est opérée progressivement, mais ça a été considérablement aggravée, puis accélérée par les invasions étrangères associées à leurs doctrines, notamment lors du colonialisme orientale, et plus tard occidentale.

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