Chez nous en Afrique, nous ne péchons pas contre Dieu, mais nous commettons plutôt des fautes fatales contre Dieu, mais nous le méritons pour nous amener à prendre conscience de cette part du fluide universel, de l’énergie primordiale, et à prendre conscience de nous unir à la source.
Dans les traditions Négro-Africaines, il n’y a pas de livre saint, pas de dîme, pas d’alliances reçues comme récompense, car nous avons intégré la source de la conscience à travers ses manifestations. Dans les traditions Négro-Africaines, le paradis est un plan d’existence et non un endroit au ciel qui attend ses saints habitants. « Dans les souches, il n’y a pas de Satan personnifie ni de Messie sanctifié, nous avons deux concepts, (le bien & le mal – l’ordre & le désordre – Isfet & Maât ».
Permettez-nous de revendiquer cette différence de conception de l’être supérieur, permettez-nous de dire qu’il est possible d’être vertueux sans être inféodé. « On peut être intelligent sans diplôme. Il est possible d’être bon sans allégeance à un prophète ».
Permettez-nous de vivre dans nos cultures avec nos traditions, tel est notre souhait. Ce que nous défendons est plus grand, plus puissant que ce que nous sommes !