KONGOLISOLO
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Partie1: la naissance et les miracles du Seigneur Kimbangu « Après la chute du Royaume Kongo le 29 Octobre 1665 à Mbuila avec la mort du Roi Vita Nkanga, l’Afrique tombe aux mains des occidentaux, l’esclavagisme se renforce, des milliers d’Africains serons vendus, déportés et traités comme des bêtes en Europe et en Amérique avec la bénédiction de l’Église Chrétienne qui s’appuyait sur une prétendue malédiction Biblique de la race Noire, destinée à servir la race blanche »

Totalement vidée de ses ressources humaines, spirituelles, intellectuelles, le Continent Africain sera finalement partagé comme un gâteau à la Conférence de Berlin entre 1845 et 1885. Le Kongo sera divisé en 3 parties (Kongo Brazza, Kongo Angola, Kongo Belge).

Fidèles à leurs traditions (diviser pour régner, exploiter, piller), les occidentaux vont élaborer un plan diabolique en vue de réduire la population Congolaise; car, pour eux, il est plus facile d’occuper un territoire dépeuplé. Ainsi, les tueries des noirs ont commencé, ils vont introduire la « maladie du sommeil » et la « grippe porcine » qui feront beaucoup de victimes : des milliers des morts, des villages entiers seront ravagés. Pauvre Afrique ! 

Nous sommes en 1887 dans le secteur de Ntimansi en République démocratique du Congo (RDC), la société est en pleine mutations. Ce processus créa de l’angoisse dans la mesure où la culture et la civilisation traditionnelle étaient victimes du démantèlement et du déracinement socio-culturel causé par l’évangélisation, l’occupation effective et l’exploitation des ressources humaines et matérielles de la Région. La population Congolaise était alors à la recherche d’un sauveur (Mvuluzi), un héros qui viendra chasser les blancs et restaurer l’ancienne royauté.



La même année, il se produisit un phénomène mystérieux dont on en parle jusqu’aujourd’hui dans le Kongo Central (Bas-Congo) : « Des femmes mettaient au monde des enfants, mais la plupart ne survivaient pas à la naissance ou soit c’est la maman qui mourrait et laissait son petit bébé. » Pour remédier à ce fléau, les sages-femmes des villages ont eu une inspiration divine : « À partir de ce jour-là, quand l’enfant ou la mère mourrait après l’accouchement, on ne l’enterrait plus, les femmes du village apportaient des feuilles de bananiers et les déposaient sur le corps du défunt. Elles se mettaient à chanter tout en exécutant le rite de circumambulation (en tournant autour de la dépouille). Certaines entraient en extase (Kozakama). Pendant le rite, elles se mettaient toutes à chanter : « Eh Kimbangu Fula Muana Lele ! Kimbangu Fula Muana. (Oh Kimbangu insuffler cet enfant …) ». 

Alors, l’incroyable se produisait, un vent mystérieux rempli de pouvoir se mettait alors à souffler en venant de l’Est et traversant le corps sans vie du bébé ou de la maman. Et le mort revenait aussitôt à la vie. Le nom de Kimbangu redonnait la vie aux morts avant même que celui-ci ne revienne au monde. Admirez la puissance de l’envoyé du Dieu Tout Puissant, futur sauveur et libérateur de la race noire ! 

Ce rite se transmit de villages en villages jusque vers les années 1889 avec le même succès. À suivre !



Partie1: la naissance et les miracles

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