Son travail s’est principalement concentré sur l’amélioration des technologies de l’information télévisuelle ainsi que sur le contrôle et la construction de réacteurs nucléaires. « Passionné par le domaine de l’ingénierie depuis son plus jeune âge, Raoul est aujourd’hui premier ingénieur guadeloupéen à l’École Centrale de Télégraphie Sans Fil et également ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique de France ».
Ce génie est l’inventeur et détenteur de multiples brevets tels que : (Bloc de commutation pour télévision multicanal, permettant la réception de plusieurs chaînes sur un même téléviseur; dispositifs de contrôle de la réactivité des batteries atomiques en conditions sous-critiques); Introduction de l’électronique dans les dispositifs de contrôle nucléaire, mais son travail ne s’arrête pas là.
Passionné par son île et engagé politiquement, il devient le premier candidat Noir/Africain à l’élection présidentielle de 1981 et est également conseiller municipal de la ville du Gosier de 1983 à 1989. « Je conseillerais aux hommes Noirs/Africains et particulièrement français- des gens qui parlent. (Aussi bien les peuples Noirs/Africains/Antillais, dont je fais partie et dont je suis fier, de multiplier leurs efforts pour trouver les méthodes qui nous permettent d’avoir le maximum de connaissances orientées vers la science).
Fervent défenseur de la cause Noire/Africaine, la démarche de Nicolo vise essentiellement à promouvoir le sens des responsabilités de la communauté Afro tout en luttant contre l’aliénation culturelle et la volonté de migration systématique en France métropolitaine. C’est dans cette optique qu’il milite au sein de multiples associations en Outre-mer.
Décédé le 7 avril 1993, Raoul est reconnu à ce jour comme l’un des plus grands savants de son temps, mais n’est jamais enseigné en Occident, il sera passé sous silence, comme de nombreux savants et scientifiques Noirs/Africains.
