Devoir de mémoire : Véronique Akobé, née en Côte-d’Ivoire en 1966, Véronique Akobé, arrivée en France sans papiers, a été embauchée à l’été 1987 comme employée de maison dans la famille d’un industriel de Grasse « Elle a été violée simultanément par son employeur et par son fils et cela à trois reprises »

Suite au troisième viol collectif, et après avoir été sodomisée, Véronique a réussi à tuer le fils, mais n’a pu que blesser le père avant de s’enfuir. Véronique Akobé a été arrêtée en région parisienne en août 1987. « Condamnée en janvier 1990 à 20 ans de prison par la cour d’assises de Nice, elle a été incarcérée à la prison pour femmes de Rennes ».

Quelques années plus tard (juillet 1994), Sarah Balabagan, une Philippine employée aux Émirats arabes unis, a poignardé 34 fois l’employeur qui avait tenté de la violer. Sa condamnation à mort avait conduit à une mobilisation internationale et à la révision de son procès.

Après une campagne menée, dans le sillage de l’affaire Sarah Balabagan, par de nombreuses associations militantes et féministes, Jacques Chirac devait signer, en juillet 1996, la grâce de Véronique Akobé qui avait déjà passé neuf ans en détention.