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Devoir de Mémoire – Bob Marley au Gabon en 1980, Marley né aux Caraïbes, métis au mal-être existentiel et en quête de repères, était venu chercher ses racines en Afrique, terre d’origine de Jah : Le Dieu rastafari qu’il adorait/aimait, mais rien ne s’est passé comme prévu, (le producteur avait surfacturé le concert que la star voulait offrir, à Libreville, ce qui a déclenché sa fureur); « Sur les plages de Libreville, précédés de leur réputation de consommateurs de drogues douces, les Wailers sont accueillis par des gens sarcastiques, Ganja ! Ganja ! »

Marley était venu notamment pour rencontrer l’une de ses nombreuses conquêtes féminines, à savoir Pascaline Bongo et sur invitation personnelle de cette dernière. Après l’idée du pèlerinage en Éthiopie et des concerts au Zimbabwe et au Gabon, et le retour à ses racines Noires/Africaines n’étaient qu’un prétexte. Il faut rappeler que Marley était déjà très célèbre à cette époque et aurait pu faire ce pèlerinage en Afrique bien avant.

Africa Unite, du rastafarisme à Marley, mélange de musiques Africaines, Caribéennes et Noires/Américaines, ancré dans une conscience historique et une foi tournée vers l’Afrique, le reggae est probablement la musique qui a le plus diffusé la pensée panafricaine. L’évolution politique et sociale de cette musique est étroitement liée à l’influence du garveyisme et de la philosophie du mouvement rastafari.

Dans les années 1930 et 1960, le mouvement rastafari a subi des persécutions de la part des autorités coloniales plus néocoloniales de la Jamaïque, qui lui reprochaient l’esprit de liberté et de résistance de cette communauté qui n’a jamais cessé de valoriser l’héritage Noir/Africain.

Gabon

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