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Devoir de Mémoire : Voici un citoyen colonial malien, fier d’être esclave, qui a déjà cousu son boubou aux couleurs du drapeau hexagonal pour montrer à ses maîtres colonialistes français combien il aimait la France; « L’aliénation est vraiment une maladie grave, il est tellement naïf et stupide qu’il inverse même le sens du drapeau de son maître, qui n’a que du mépris pour lui (pauvres Noirs/Africains) »

Peu de gens connaissent les onze accords secrets signés entre la France et les pays Noirs/Africains. Ces accords concernent de nombreux domaines, tels que (les accords militaires, politiques, mais surtout économiques). Dans cet article, nous détaillerons les onze composantes principales de ces accords, signés en toute indépendance. Et qui sont toujours en vigueur et appliqués à la lettre par nos pays.

1. La dette coloniale pour le remboursement des bénéfices de la colonisation. Les États nouvellement indépendants doivent rembourser le coût des infrastructures construites par la France pendant la colonisation. On attend encore le détail des coûts, l’évaluation des bénéfices et les conditions de paiement imposées par la France aux pays Noirs/Africains.

2. Confiscation automatique des réserves financières nationales. Les pays Noirs/Africains doivent déposer leurs réserves financières auprès de la Banque de France. Ainsi, la France a gardé les réserves financières de quatorze pays Noirs/Africains depuis 1961 (Bénin, Burkina Faso, Guinée Bissau, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Kameroun, Centrafrique, Tchad, Kongo-Brazzaville, Guinée équatoriale. et le Gabon).

Ainsi, la gouvernance des politiques monétaires reste asynchrone et incomplète du fait qu’elles sont gérées directement par l’État français, sans aucun lien avec les autorités financières de pays comme la CEMAC ou la CEDEAO. Ainsi, en raison des conditions qui lient les banques des zones économiques et financières, elles sont obligées de conserver 65 % de leurs réserves de change dans un compte d’opérations tenu par le Trésor français, ainsi que 20 % supplémentaires afin de couvrir les risques financiers.

De plus, les banques des zones CFA imposent à chaque pays membre une limite de crédit équivalente à 20% des revenus de l’État pour l’année N-1 Même si la BEAC ou la BCEAO disposent de possibilités de retrait plus importantes auprès du Trésor français, ces retraits doivent être soumis à l’accord du Trésor français. La décision finale revient donc au Trésor français qui a lui-même placé les réserves des pays africains à la Bourse de Paris. Autrement dit, 80 % des réserves financières Africaines sont déposées sur un compte d’opérations contrôlé par l’administration française. Les deux banques de la zone CFA sont Africaines de nom, mais ne décident pas seules des politiques monétaires. Pire encore, les pays eux-mêmes ne savent même pas quelle part des réserves financières leur appartient en tant que groupe ou individuellement en tant que pays, mais détenue par l’administration du Trésor français.

Les gains issus des placements de ces fonds au Trésor français sont censés s’ajouter à la cagnotte africaine, mais aucun compte n’est rendu à ce sujet aux banques ni même aux pays membres. « Seul un groupe limité à six administrateurs du trésor français a connaissance des montants du compte d’exploitation et du lieu de placement des sommes. Les banques centrales africaines n’ont pas accès à ces informations, a déclaré le Dr Gary K. Busch. 500 milliards de dollars des caisses africaines au Trésor français, on estime désormais que la France détient près de 500 milliards de dollars dans son trésor. Elle est donc prête à tout pour combattre quiconque chercherait à faire la lumière sur la face sombre de ce vieil empire. Les pays Noirs/Africains n’ont pas accès à cet argent.

La France ne leur permet d’accéder qu’à 15 % de l’argent chaque année. S’ils ont besoin de plus que cela, ils doivent emprunter de l’argent supplémentaire auprès de leurs propres 65 % du Trésor français à des taux commerciaux. De plus, la France impose un plafond au montant d’argent que les pays peuvent emprunter sur leurs réserves. Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays doivent emprunter plus de 20 % de leur propre argent, la France dispose d’un droit de veto.

L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France. Voici une de ses vidéos qui parle du système d’exploitation français. Il s’exprime en français, mais voici la transcription d’un court extrait : Il faut être honnête et reconnaître qu’une grande partie de l’argent dans nos banques vient justement de l’exploitation du continent Noir/Africain.

3. Le droit de premier refus sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans le pays. La France a le premier droit d’acheter les ressources naturelles des terres de ses anciennes colonies. Ce n’est qu’après que la France a déclaré : (ça ne m’intéresse pas), les pays Noirs/Africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.

4. Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises sur les marchés publics et les appels d’offres publics. Dans l’attribution des marchés publics, les entreprises françaises ont la priorité sur l’attribution. Même si les pays africains peuvent obtenir un meilleur rapport qualité-prix ailleurs. Résultat, dans la plupart des anciennes colonies françaises, tous les leviers économiques des pays sont entre les mains des expatriés français.

En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et grandes banques. C’est la même chose dans le commerce, la construction et l’agriculture, les Noirs/Africains vivent désormais sur un continent appartenant aux Européens !

5. Droit exclusif de fournir du matériel militaire et de former les officiers militaires des colonies. Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions et d’accords de défense attachés au pacte colonial, les Noirs/Africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs se former en France. La situation sur le continent est telle que la France a formé des centaines, voire des milliers de (traîtres). Ils sont tous en sommeil, et seront activés si nécessaire pour un coup d’État ou à toute autre fin.

6. Le droit pour la France de déployer des troupes et d’intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts. En vertu des soi-disant (accords de défense) attachés au pacte colonial, la France a le droit d’intervenir militairement dans les pays Noirs/Africains, mais également de stationner des troupes en permanence dans des bases et installations militaires entièrement gérées par les Français.

Lorsque le président ivoirien Laurent Gbagbo a tenté de mettre fin à l’exploitation française de son pays, la France a organisé un coup d’État. Au cours du long processus visant à chasser Gbagbo, des hélicoptères de combat et des forces spéciales sont intervenus directement dans le conflit, tirant sur des civils. La France a estimé que les hommes d’affaires français ont perdu plusieurs millions de dollars d’actifs en quittant précipitamment Abidjan en 2006. Pourtant, l’armée française a massacré près de 65 civils non armés et en a blessé 1 200 autres.

Par la suite, la France a réussi un coup d’État. Elle a fini par transférer le pouvoir à Alassane Ouattara. La France a demandé au gouvernement Ouattara de verser des indemnités à la communauté française pour rembourser les pertes subies pendant la guerre civile. Le gouvernement Ouattara leur a payé le double de ce qu’ils avaient demandé.

7. L’obligation de faire du français la langue officielle du pays et la langue d’enseignement. Oui Monsieur. Il faut parler français, la langue de Molière ! Un organisme pour la langue française et la diffusion de la culture française a même été créé. Elle s’appelle La Francophonie et compte plusieurs organismes satellites. Ces organisations sont affiliées et contrôlées par le ministère français des Affaires étrangères.

Comme nous l’avons démontré dans cet article, si le français est la seule langue que vous parlez, vous aurez accès à moins de 4 % des connaissances et des idées de l’humanité. Cela reste très limitant.

8. L’obligation d’utiliser le franc CFA (franc des Colonies françaises d’Afrique). C’est la véritable vache à lait de la France. Ce système est même dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à faire tomber ce système économique datant de la colonisation qui injecte dans ses caisses environ 500 milliards de dollars des caisses Africaines.

Lors de l’introduction de l’euro en Europe, d’autres pays européens ont découvert le système d’exploitation français. Beaucoup, notamment les pays nordiques, ont été consternés ; ils suggérèrent à la France de se débarrasser du système, mais sans succès.

9. L’obligation de transmettre à la France, un bilan annuel et un état des réserves. Pas de rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit, le directeur des banques centrales des anciennes colonies présente ledit rapport lors des réunions semestrielles des ministres des finances sur les anciennes colonies. Ce rapport est ensuite établi par la Banque de France et le Trésor français.

10. Renoncer à toute alliance militaire avec d’autres pays, sauf autorisation de la France. Pourquoi les alliances militaires régionales en Afrique sont-elles les plus faibles ? La plupart des pays n’ont des alliances militaires qu’avec leurs ex-colonisateurs ! C’est drôle, mais on ne peut pas faire mieux. La France leur interdit toute autre alliance militaire.

11. L’obligation de s’allier à la France en cas de guerre ou de crise mondiale. Plus d’un million de soldats africains ont combattu pour vaincre le nazisme et le fascisme pendant la Seconde Guerre mondiale. Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée, mais quand on pense qu’il n’a fallu que 6 semaines à l’Allemagne pour vaincre la France en 1940, la France sait que les Noirs/Africains pourraient lui être utiles pour sauver la Grandeur de la France dans le futur.

Il y a quelque chose de presque psychopathique dans la relation entre la France et l’Afrique. Tout d’abord, la France est accro au pillage et à l’exploitation de l’Afrique depuis l’époque de l’esclavage. Ensuite, il y a ce manque total de créativité et d’imagination de l’élite française pour penser au-delà du passé et de la tradition. Enfin, la France compte deux institutions complètement figées dans le passé, habitées par des hauts fonctionnaires paranoïaques et psychopathes. Ils répandent la peur de l’apocalypse si la France change de stratégie. Leur référence idéologique date encore du XIXème siècle : ce sont les ministres des Finances, du Budget et des Affaires étrangères de la France.

Ces deux institutions ne constituent pas seulement une menace pour l’Afrique, mais aussi pour les Français eux-mêmes. C’est à nous, Noirs/Africains, de nous libérer, sans demander la permission. Parce qu’on ne comprend toujours pas comment 450 soldats français en Côte d’Ivoire ont pu contrôler le destin d’une population de 20 millions d’habitants ??

La première réaction des gens lorsqu’ils découvrent l’impôt colonial français est de se poser la question : jusqu’à quand ? À titre de comparaison historique, la France a fait payer à Haïti l’équivalent de 21 milliards de dollars de 1804 à 1947 (près d’un siècle et demi) pour les pertes causées aux marchands d’esclaves français par l’abolition de l’esclavage. et la libération des esclaves haïtiens. (Les pays Noirs/Africains ne paient l’impôt colonial que depuis 50 ans, cela pourrait donc durer encore un siècle).

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