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Devoir de Mémoire – Le colloque du Caire de 1974 : L’UNESCO reconnaît que les Égyptiens étaient Noirs/Africains, l’UNESCO reconnaît que l’ethnie ou la race des anciens Égyptiens était Noire, et que l’Égypte appartenait strictement au monde Noir/Africain, (le colloque international qui aboutit à cette conclusion marqua à jamais l’historiographie Noir/Africaine; « Du 28 janvier au 3 février 1974 au Caire, en Égypte, 2 contre 18, Cheikh Anta Diop et Théophile Obenga firent plier toute l’égyptologie dominante et renvoyèrent les pharaons au monde Noir/Africain ; (brève retour sur cet événement planétaire pourtant peu connu du grand public) »

Pourquoi le colloque du Caire a-t-il eu lieu ? Le colloque du Caire s’est tenu dans le cadre de la rédaction de l’Histoire de l’Afrique par l’UNESCO. Autrement dit, l’UNESCO faisait un travail de rédaction de l’histoire du continent en plusieurs volumes, et à un moment donné, la question qui s’est posée à l’UNESCO a été schématiquement la suivante : Faut-il classer l’histoire de la civilisation Égyptienne dans le cadre de l’histoire Noire/Africaine Oui ou Non ?

Pour pouvoir classer la civilisation pharaonique dans le contexte Noir/Africain, il fallait donc prouver scientifiquement que l’Égypte antique, par sa culture, sa langue, et aussi par les peuples qui l’habitaient, appartenait au monde Noir/Africain. Pourquoi fallait-il le prouver ?? Il fallait le prouver car la falsification des Égyptologues Blancs/Arabes avait déjà frappé en construisant plusieurs mensonges.

Théophile Obenga Premier disciple et véritable lien vivant de l’héritage de Cheikh Anta Diop, Obenga est un éminent historien, Égyptologue, linguiste et professeur Kongolais. Né le 2 février 1936 à Brazzaville, en République du Kongo, il est surtout connu pour ses travaux sur l’histoire et les langues de l’Afrique ancienne, notamment de l’Égypte ancienne.

Obenga a obtenu plusieurs diplômes en France, notamment en histoire, linguistique et philosophie. Il a étudié à la Sorbonne, où il a obtenu son doctorat en lettres et sciences humaines. Il a également étudié à l’École Pratique des Hautes Études et à l’Institut des Langues et Civilisations Orientales. Obenga est reconnu pour ses recherches sur les relations historiques et culturelles entre l’Égypte ancienne et le reste de l’Afrique. Il soutient que les civilisations de l’Égypte ancienne ont des racines profondément Noires/Africaines et il a travaillé à démontrer les liens entre les langues Égyptiennes anciennes et les langues Noires/Africaines contemporaines.

Il a établi des liens sur les relations entre les langues Égyptiennes anciennes et les langues Noires/Africaines, notamment en comparant les structures grammaticales et les vocabulaires. Il est un fervent défenseur de l’idée que les langues Noires/Africaines doivent être étudiées et valorisées. (Obenga a beaucoup écrit sur la philosophie Noire/Africaine et a été un acteur clé dans le développement d’une pensée philosophique qui prend en compte les perspectives et les expériences Noires/Africaines).

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