L’homme militant et révolutionnaire : Tupac conseille les Noirs/Africains et explique pourquoi beaucoup de gens veulent encore être comme Donald Trump. « Nous sommes juste tristes qu’il ait quitté cette terre prématurément. Tupac doit son nom au révolutionnaire péruvien Tupac Amaru, qui a mené une révolte indigène contre les colons espagnols à la fin du XVIe siècle. (Plus on en apprend sur l’intelligence, la sagesse de ce jeune Tupac, plus on comprend pourquoi ils l’ont tué, il aurait changé ce monde, aucun de ses pairs vivants et riches n’avait cette mentalité révolutionnaire) ».
Cette terre a besoin de gens comme Tupac. Quel gâchis de vie, que son corps repose en paix et que son héritage perdure et que justice soit rendue un jour ; que le Dieu de nos ancêtres bénisse son âme. « Ses parents – Afeni Shakur et Billy Garland – étaient des membres actifs de la branche new-yorkaise du Black Panther Party à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Bientôt, Tupac Shakur a vécu entouré d’individus au passé criminel. Et/ou d’activistes extrêmement marqués ».
Parmi eux, on peut citer son parrain Geronimo Pratt, membre actif du Black Panther Party aujourd’hui décédé ou encore son beau-père, Mutulu, resté quatre ans sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI. À l’âge de douze ans, Tupac se découvre une véritable passion pour le théâtre et les arts de la scène. Il intègre alors une troupe de théâtre de Harlem, et décroche un rôle dans la célèbre pièce A Raisin in the Sun, qu’il interprétera également au célèbre Apollo Theater de Harlem. En 1986, sa famille déménage à Baltimore, dans le Maryland. Il fréquente la Baltimore School of Arts où il étudie le théâtre, la musique jazz, la poésie et le ballet.
À l’école, il découvre le Beatbox, participe à plusieurs concours de RAP et les remporte. C’est également à cette époque qu’il rencontre Jada Pinkett ; ils resteront amis jusqu’à la mort de Tupac. En 1988, Tupac retourne vivre en Californie et c’est le début de sa carrière prolifique. En 1990, il sort l’album 2Pacalypse Now, considéré encore aujourd’hui comme l’un des meilleurs albums de Rap et l’une des principales sources d’inspiration d’artistes comme Eminem et Talib Kweli. Trois ans plus tard, l’opus Strictly 4 My N.I.G.G.A.Z, sort et se classe immédiatement dans le Top 200 (Billboard). Fort de son succès commercial, l’album affiche également un ton conscient. Tupac exprime ses points de vue politiques et sociaux notamment à travers ses chansons. Un an plus tard, Tupac et son groupe Thug Life sortent Thug Life Vol. 1, qui comprenait Pour Out a Little Liquor, produit par Johnny J. Jackson qui produirait également la majeure partie de l’album All Eyez On Me.
Toujours en 1994, Tupac est la cible d’accusations de viol contre une jeune femme qu’il aurait rencontrée dans une boîte de nuit. Condamné à des peines allant d’un an et demi à quatre ans de prison, Tupac entre à la prison de Clinton le 14 février 1995. C’est en prison qu’il compose l’album Me Against The World. Tupac deviendra le seul artiste à atteindre le Top 200 alors qu’il est encore incarcéré. Dans cet album, on retrouve de nombreux tubes comme Dear Mama ou So Many Tears. En octobre 1995, Tupac est libéré sous caution pour la somme de 1,4 million de dollars. Cette somme est payée par Suge Knight, PDG de Death Row Records, qui accepte de payer la caution du rappeur en échange de trois albums composés par Tupac, sous le label Death Row. Ainsi en 1996 sortent successivement All Eyez On Me et Don Killuminati, les 7 Day Theory. Au cours de la première semaine de ventes, All Eyez On Me s’est vendu à plus de 550 000 exemplaires et est devenu disque de platine neuf fois.
Dans la nuit du 7 septembre 1996, après avoir assisté au match de boxe entre Mike Tyson et Bruce Seldon à Las Vegas, Tupac est assassiné alors qu’il est accompagné de Suge Knight. Ce dernier n’est que légèrement blessé, mais Tupac est grièvement blessé. Il est envoyé à l’hôpital universitaire de Las Vegas. Il y décède quelques heures plus tard d’une hémorragie interne. « Nous vous recommandons également de lire : Louis Farrakhan explique comment les Blancs/Juifs exploitent les Noirs/Africains ».
