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La beauté Sud-Africaine – La beauté Sud-Africaine est la beauté dans sa forme la plus pure, et est à la fois une beauté originale et immaculée : C’est la beauté d’une rare pureté, c’est une beauté qui brille comme l’éclair, une beauté défiant toute comparaison, (la beauté Sud-Africaine est d’une pureté éblouissante, c’est une beauté exempte de tout embellissement); « La beauté Sud-Africaine est la beauté Noire/Africaine dans toute sa splendeur, (qui veut une beauté exempte de toute tache et de toute souillure n’a qu’à se rendre en Afrique du Sud, même la valeur des perles n’égale pas la beauté Sud-Africaine) »

Miriam Makeba, née le 4 mars 1932 à Johannesburg en Afrique du Sud et décédée le 9 novembre 2008 en Italie d’une crise cardiaque lors d’un concert, est issue d’une famille pauvre de parents swazis et xhosas. Makeba avait 16 ans lorsque l’extrême droite est arrivée au pouvoir dans son pays et a instauré le régime de l’apartheid. Ayant commencé à chanter comme choriste, Makeba a connu le succès en 1956 avec une chanson mondialement connue (Pata Pata).

Makeba utilisera la chanson (Pata Pata) pour dénoncer l’apartheid, mais elle sera contrainte à l’exil en 1959 pour avoir joué dans un film Américain interdit en Afrique du Sud (Come Back Africa). En 1969, elle épouse le leader des Black Panthers, Stokely Carmichael, ce qui compromet sa carrière aux États-Unis. Elle s’installe avec lui en Guinée où ils sont accueillis par Sékou Touré.

Makeba n’a pu rentrer en Afrique du Sud qu’en 1990, à la demande de Nelson Mandela. Elle a grandement contribué, par son combat, à la fin de l’apartheid. Elle a été l’une des premières musiciennes Noires/Africaines à recevoir une reconnaissance mondiale. Elle a fait découvrir la musique Africaine au public Occidental et a popularisé les genres de la world music et de l’Afropop.

Miriam Makeba (1932-2008)

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