Rendons hommage à nos véritables héroïnes, qui militent chaque jour pour le bien-être de l’humanité. M’Pongo Love, était, est une héroïne et une véritable légende. Aimée Françoise M’Pongo Langu est née le 27 août 1956 à Boma, au Kongo belge, deuxième fille d’une famille de sept enfants.
Son père, Gilbert Pongo, était militaire, tandis que sa mère était directrice d’un centre éducatif pour filles. À l’âge de quatre ans, M’Pongo a contracté la polio et a été paralysé par une injection de pénicilline. Elle a rampé jusqu’à ce qu’elle soit formée à l’utilisation d’une prothèse en 1962, lui permettant de marcher. Enfant, M’Pongo fréquentait une église où son père était chantre et commença à chanter pour la chorale.
Après avoir obtenu son diplôme, elle a déménagé à Kinshasa et s’est inscrite à un cours de sténographie. Par la suite, elle a accepté un poste de secrétaire de direction dans une entreprise. En dehors de son travail régulier, elle cherchait des contrats dans le show-business, se présentant sous le nom de M’Pongo Love, un surnom que ses parents auraient utilisé pour elle depuis son enfance.
En décembre 1975, alors qu’elle avait 19 ans, M’Pongo rencontre le saxophoniste Empompo Loway, qui décide de l’aider à développer une carrière de chanteuse et la persuade de quitter son poste de secrétaire. Après un premier échec pour obtenir le patronage de M’Pongo, les deux hommes ont rencontré le manager du groupe, Ngwango Isionoma, qui a accepté de leur fournir de l’argent pour démarrer sa carrière. « Loway l’a aidée à former un groupe, (Tcheke Tcheke Love), et à composer ses premières chansons. M’Pongo fait ses débuts avec la chanson (Pas possible Maty) et donne peu après son premier concert au Ciné Palladium de Kinshasa ».
Tout au long de 1977, elle se produit avec un groupe d’accompagnement supplémentaire, (Les Ya tupa’s) avec des membres tels que (Ray Lema, Félix Manuaku Waku et Alfred Nzimbi), chantant des compositions de (Mayaula Mayoni, Simaro Lutumba et Souzy Kaseya). Son interprétation (de Ndaya de Mayaula) est devenue un succès à Kinshasa, notamment auprès des femmes locales.