Les données disponibles concluent que les premiers groupes ou familles humaines n’étaient pas constitués du père, de la mère et de leurs descendants, mais de la mère et de ses descendants de la lignée féminine, car aucune autre lignée n’était reconnue à l’époque. Le système de descendance féminine était connu sous le nom de (Droit maternel).
Le rôle du genre dans l’évolution humaine est très important. La plupart des preuves existantes contredisent la théorie de la supériorité masculine. Dans presque toutes les espèces animales, la femelle est un type supérieur et dominant. Même dans la race humaine, avant l’avènement de la civilisation, la domination féminine était pratiquement universelle.
Avant l’apparition des vertébrés, le sexe masculin était relativement peu important. Dans les sociétés primitives, les humains vivaient en groupes ou clans, chacun basé sur une lignée féminine commune, et les membres étaient unis pour une protection mutuelle, le mariage au sein du groupe étant interdit. Les membres d’un groupe devaient choisir un partenaire d’un autre groupe.
Ce type de mariage est connu sous le nom d’exogamie, cette promiscuité est une évolution qui a conduit successivement au mariage de groupe, et finalement à la famille patriarcale d’aujourd’hui. Dans la société primitive, l’exogamie est étroitement liée à un autre système appelé totémisme. Les totems de groupes apparentés ont d’abord été formés à des fins d’approvisionnement en nourriture. Des réserves alimentaires abondantes et des outils améliorés ont permis aux gens de s’installer définitivement dans des villages.
La propriété foncière est devenue une partie d’une entreprise familiale coopérative, après quoi la structure a commencé à changer de loi (Matriarcale/Mère à Patriarcale/Père), ou aujourd’hui la famille de (loi du Père).