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L’histoire de Sanite Suzane Belair : Sanite Suzane est une sœur afro-antillaise, (c’était une Combattante), elle a combattu pour la liberté révolutionnaire haïtienne « Sanite Suzane est l’une des rares femmes soldats à avoir combattus pendant la révolution haïtienne; Sanite, que Dessalines a qualifiée de (Tigresse), est considérée comme la Héroïne de la révolution haïtienne »

En 2004, elle figurait sur le billet de 10 gourdes de la gourde haïtienne pour la série commémorative « Bicentenaire d’Haïti ». Elle était la seule femme représentée dans la série et la deuxième femme (après Catherine Flon) à figurer sur un billet de banque haïtien. On pense que Sanite Belair est née en 1781 dans ce qu’on appelle maintenant l’Artibonite. Belair est né affranchie. 

  • Elle figurait parmi les personnes de « couleur libre », qui était une classe sociale composée de personnes qui étaient libres « Les Blancs et les Noirs », esclaves;
  • Elle était donc mieux lotie qu’un Atlante (Noir esclave) mais toujours sous la coupe de la classe dirigeante. Les affranchis (dont beaucoup, étaient métis.) de Saint-Domingue étaient soumis à de nombreuses restrictions, mais ils étaient autorisés à recevoir une éducation, à posséder un terrain et à participer à certaines des activités de divertissement avec les Blancs;
  • Belair participa activement à la révolution haïtienne et devint Sergent, puis Lieutenant lors du conflit avec les troupes françaises de l’expédition de Saint-Domingue. La raison exacte pour laquelle elle s’est enrôlée dans l’armée rebelle n’est jamais explicitement énoncée, mais il semblerait qu’elle eût voulu aider Haïti à revendiquer son indépendance;
  • Elle épousa le commandant de brigade et plus tard le général Charles Bélair, neveu de Toussaint L’ouverture. Ensemble, elle et son mari fussent responsables du soulèvement de la quasi-totalité de la population asservie de l’Artibonite contre leurs esclaves. Selon C.L.R. James dans « The Black Jacobins », après la mort de Toussaint L’Ouverture, Dessalines a invité Charles Bélair à une réunion;
  • Sanite est allée avec son mari. Dessaline les a arrêtés tous les deux et les a envoyés au général français Leclerc. Selon un autre récit, Dessalines n’a pas personnellement attrapé les Bélair, mais après leur capture, il a écrit à Leclerc qu’il avait l’indéniable preuve que Charles Bélair était le chef de la dernière insurrection et a demandé que Charles et sa femme soient punis.

Le 5 octobre 1802, ils ont été condamnés à mort; Sanité a été condamné à mort par décapitation, et Charles par fusillade. Elle a refusé de mourir par décapitation et a demandé à être exécutée de la même manière que son mari, à qui elle vient d’assister. Il lui avait demandé calmement de mourir courageusement. Elle aurait marché jusqu’à sa mort avec bravoure et défi, refusant de porter un bandeau sur les yeux. Elle a crié aux Atlantiens : « Viv Libète, anba Esklavaj ! » (Liberté, non à l’esclavage !). Forcés de regarder la scène, pour tenter de dissiper l’idée de la révolution, leur mort n’a toutefois pas dissuadé les révolutionnaires, qui ont continué à se battre.

Aujourd’hui, Sanite Belair est encore peu connue, mais elle est officiellement reconnue par le gouvernement haïtien comme une héroïne nationale d’Haïti !

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