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Devoir de Mémoire : Trente ans de la célébration légendaire de Rashidi Yekini, (la célébration de son but inscrit contre la Bulgarie lors de la Coupe du Monde 1994 restera à jamais gravée dans l’histoire des coupes du monde de football); « Le 21 juin 1994, Rashidi Yekini venait de marquer un but contre la Bulgarie, en l’espace de quelques secondes, le (Taureau Kaduna) se jetait seul dans les buts adverses, s’accrochait aux filets et agitait ses bras dans les filets, les yeux tournés vers le ciel »

Ce jour-là, Rashidi Yekini célébrait le premier but de l’histoire des Super Eagles (surnom de l’équipe nationale nigériane) en Coupe du monde. Cette image a fait le tour de la planète et s’est imposée au panthéon des images de célébration de but.

Outre cette image, Rashidi Yekini était avant tout un attaquant nigérian puissant, combatif et doté d’une carrure physique impressionnante, il mesurait 1,90 m. Ce qui lui vaut le surnom de (Taureau de Kaduna). Très adroit devant le but, Rashidi Yekini reste à ce jour le meilleur buteur de l’histoire des Super Eagles avec 37 buts en 58 sélections.

En 1992, grâce à ses 4 buts, il devient meilleur buteur de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), avant de récidiver en 1994 en recevant la même distinction avec 5 buts marqués lors de la CAN 1994. Elu footballeur Noir/Africain de l’année 1993, Yekini a joué un rôle déterminant dans la qualification des Nigérians pour la Coupe du Monde 1994 qui s’est déroulée aux États-Unis et où il a véritablement révélé son talent au monde entier.

Le (Taureau de Kadunal) éblouira également l’Europe par ses exploits. Depuis la fin de sa carrière, Yekini a été en proie à de mauvais choix et à la maladie. Abandonné de tous, il vivait seul et souffrait d’une maladie neurologique. Il est décédé en mai 2012 à l’âge de 48 ans. La fin de la légende est bien triste puisqu’il est même devenu clochard et est mort dans le dénuement total.

Sources : Surnoms d’hommes et de femmes qui ont marqué l’histoire contemporaine de l’Afrique, Arol Ketchiemen, Editions La Doxa.

Rashidi Yekini

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