KONGOLISOLO
Devoir de Mémoire – Un nom ou un prénom étranger porte en lui les germes de l’acculturation : Il faut donc réhabiliter nos noms et surtout nos prénoms endogènes, (quel Indo-Européen portent nos prénoms Noirs/Africains ?); « Le léopard ne change pas ses taches; le mensonge donne des fleurs, mais pas de fruits chers frères et sœurs Noirs/Africains »
Devoir de Mémoire – Amiri Baraka, également connu sous le nom de LeRoi Jones et Imamu Amear Baraka : Né le 7 octobre 1934 et décédé le 9 janvier 2014, était un écrivain et poète de théâtre, de fiction, d’essais et de critique de cinéma et de musique (il était l’auteur de nombreux recueils de poésie et a enseigné dans plusieurs universités, dont l’Université d’État de New York à Buffalo et l’Université d’État de New York à Stony Brook); « Il a reçu le prix PEN/Beyond Margins en 2008 pour Tales of the Out and the Gone »
Devoir de Mémoire – L’université Fisk a ouvert ses portes à Nashville en 1866, première université Américaine à proposer une éducation aux arts libéraux aux jeunes hommes et femmes de toutes les couleurs : Cinq ans plus tard, l’école était dans une situation financière désastreuse (George L. White, trésorier de Fisk et professeur de musique à l’époque, a formé un groupe choral de 9 étudiants et l’a emmené en tournée pour collecter des fonds pour l’université); « Tous ces étudiants avaient été réduits en esclavage, le groupe a quitté le campus le 6 octobre 1871, le Jubilee Day est célébré chaque année le 6 octobre pour commémorer ce jour historique (les premiers concerts ont eu lieu dans de petites villes) »

Philosophie

Pourquoi les religions Noires/Africaines ne sont-elles jamais imposées ? Contrairement aux propriétaires des religions abrahamiques, les ancêtres Noirs/Africains n’ont jamais imposé leurs religions à qui que ce soit parce qu’ils savaient que personne n’avait le monopole de la vérité; de plus, les Noirs/Africains n’ont jamais envahi, jamais persécuté et jamais tué quelqu’un pour le convertir par la force : la vérité a plusieurs facettes; la vérité est éternelle et sa recherche doit être éternelle ; « Chacun a la persuasion nécessaire pour construire la conscience de soi et la super-conscience, cultiver la confiance en soi et évoluer selon son propre paradigme »

Admi1

À la découverte des Contes Noirs/Africains : en Afrique, on n’a pas besoin d’aller à l’école pour découvrir les contes, ils égaient encore les soirées autour du feu ici et là, servant de modèles de vie à la fois, de bien-être et de réussite dans la société; « Le conte se définit comme un récit d’aventure imaginaire, oral, mettant particulièrement l’accent sur le merveilleux et l’agréable; il présente toujours des situations diverses et invraisemblables (où par personnification, animaux et plantes parlent), que certains contes semblent donner une explication du monde; le conte n’est pas toujours une nouvelle; un livre entier, qui raconte une histoire fantastique, peut-être un conte »

Admi1

La seule chose qui devrait nous intéresser, nous KongoLisolois(e), c’est l’éveil de la conscience; nous prônons l’aristocratie de l’Esprit et l’éveil de la conscience : il n’y a qu’une seule grande âme – l’âme est l’anima Mundi de Platon, le grand Alaya du monde, l’âme intracosmique « Notre conscience humaine n’est rien d’autre qu’une étincelle détachée de la grande âme du monde; il faut réussir l’éveil de la conscience pour connaître tous les secrets de la vie et de la mort »

Admi1

La genèse du monde selon les Bamiléké : la femme, dépositaire exclusif de l’art sacré de la création; (au commencement était la terre et la terre était Dieu); dans la plupart des langues de l’Ouest du Kameroun, le même mot, (Si), désigne Dieu et la surface de la terre, « Dieu résidait dans la terre et en constituait l’élément mâle et le principe actif; Dieu le Père trouva que la surface de la terre manquait d’animation et décida de la peupler de créatures moindres; comme un potier, l’Être Suprême façonna le premier homme avec de la terre; il utilise la couleur de la terre et une pierre de finition pour diversifier à l’infini la plasticité de ses modèles; (il y en a des gros, des petits, des clairs, des marrons, des Noirs, des blancs Etc) »

Admi1