Devoir de mémoire : vous reconnaissez peut-être ces deux messieurs ! Il était une fois, en Côte d’Ivoire, (Charles Blé Goudé et Guillaume Soro), ces deux figures emblématiques et adeptes du mouvement révolutionnaire de gauche pendant des années depuis le campus (à l’université); ils ont fait pleuvoir et briller la scène politique ivoirienne; fins orateurs, maniant l’art de la rhétorique et de manipulation des masses, les deux acteurs socio-politiques vont développer le discours marxiste à travers les actions d’une certaine FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire)

Sur cette photo : Charles Blé Goudé à droite et Guillaume Soro à gauche. Que les relations étaient au beau fixe pour les deux amis ! Mais ne manquez pas un indice et un détail important : ils étaient de très bons amis, des vrais, mais il y a plusieurs années. Et puis, un de ces quatre matins, la politique les a divisés. La politique ivoirienne les a tellement divisés qu’ils ont fini par devenir des ennemis.

Malheureusement, beaucoup d’eau a coulé sous le pont entre-temps. Guillaume Soro était devenu président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Et Charles Blé Goudé, lui, s’est retrouvé prisonnier, incarcéré à La Haye à côté de Laurent Gbagbo. De retour au pays, après leur libération, ces deux derniers s’étaient rapidement convertis au catholicisme et se faisaient baptiser publiquement.

Mais voilà : il y a certaines convictions que nous enracinons dans notre cœur comme étant infaillibles, mais dont l’infaillibilité, avec le temps, finit par s’estomper. Le temps est le meilleur juge car il décide infailliblement en remettant chacun à sa place. Ce qui nous unit est donc plus important que ce qui nous divise.

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