Dès le XVIIe siècle, il existait déjà en Afrique un groupe de femmes guerrières, surnommées les « Amazones » du Dahomey; un nom inventé par les explorateurs européens en référence aux femmes soldats mythiques. Cependant, ces femmes guerrières étaient connues parmi leurs peuples sous le nom d’Ahosi (la femme du roi) ou de Mino (nos mères).
Les femmes du Dahomey étaient parmi les seules femmes à avoir été documentées dans l’histoire militaire moderne.Et ces femmes guerrières n’étaient pas un mythe, elles étaient une vraie affaire. Eux qui étaient chargés de protéger le roi au quotidien. Ils résident dans l’actuelle République du Bénin. Le Dahomey appartient au groupe Fon, un groupe ethnique très important en Afrique de l’Ouest. Selon Stanley Alpern; auteur de la seule étude complète en anglais du Dahomey; elles ont d’abord été conçues pour protéger les portes du palais royal.
Selon le décret royal sous le règne du roi Agaja (1708-1740), personne ne pouvait dormir dans les murs des palais royaux après le coucher du soleil du roi, sauf lui-même le roi. Tous les autres hommes avaient été interdits de séjour dans le Palais, à l’exception du roi et des femmes affectées à sa garde. Une lettre écrite par un marchand anglais, William Snelgrave, mentionnait que quatre femmes portaient des fusils derrière le trône du roi (…).