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Devoir de Mémoire : Antoni Van Leeuwenhoek (né le 24 octobre 1632 à Delft, Pays-Bas – mort le 26 août 1723 à Delft), un Maure Néerlandais, inventeur du Microscope, est un génie qui a marqué son époque et dont les découvertes continuent de profiter à toute l’humanité; « Il a réalisé un travail de pionnier dans la recherche et la compréhension de l’infiniment petit ; avec le simple microscope, inventé en 1674, Antony Van, scientifique et naturaliste, réussit à étudier les globules rouges et confirma l’existence de deux spermatozoïdes »

Antoni a développé dès son plus jeune âge le goût de l’étude et de l’observation attentive des choses; il est non seulement l’inventeur du microscope, mais c’est aussi celui qui a découvert le spermatozoïde, qu’il a étudié aussi bien pour le règne humain que pour le règne animal.

Issu d’une famille d’artisans de Delft, Antony Van perd son père à l’âge de 6 ans. Il n’a que 16 ans lorsqu’il commence son apprentissage chez un drapier à Amsterdam. Il effectuera également d’autres tâches. C’est ainsi qu’il devient successivement drapier, bailli des échevins, géomètre et jaugeur. Ces occupations lui permettaient de disposer de suffisamment de temps et de loisirs pour se consacrer aux investigations scientifiques, rendues possibles d’une part par un talent exceptionnel d’observateur averti et d’autre part par la qualité de ses instruments ou outils, la recherche optique.

En 1671, il commença à fabriquer des microscopes. Ceux-ci sont constitués d’une seule lentille encastrée entre deux plaques métalliques. L’objet à regarder est posé sur une aiguille qui, grâce à une vis, peut tourner sur elle-même, monter ou descendre, pour se rapprocher ou s’éloigner de la lentille selon le souhait de l’observateur. En 1674, on voit Van Leeuwenhoek livrer la première description précise des globules rouges, que Malpighi et Swammerdam n’avaient qu’entrevu.

Au cours de l’année 1675, il fit une autre découverte, non des moindres, celle des infusoires, ces protozoaires appelés aujourd’hui (ciliés), et il écrivit à la Royal Society de Londres que ces animalcules lui apparaissaient (dix mille fois plus petits que les puces d’eau mentionnées). par M. Swammerdam et visible à l’œil nu).

En 1677, il s’intéresse aux étranges (petits animaux) que Johan Ham, étudiant en médecine à l’université de Leiden, vient de voir dans le sperme humain. Ham pense qu’ils ont été générés par putréfaction, mais Van Leeuwenhoek les considère à juste titre comme un composant normal du sperme dans tout le règne animal. Il est donc le véritable découvreur des spermatozoïdes, qu’il étudie chez toutes sortes d’animaux appartenant à divers ordres, et qu’il décrit minutieusement.

Van Leeuwenhoek distribua les résultats de tous ses mémoires et travaux scientifiques à la Royal Society de Londres, dont il fut finalement élu membre en 1680. Contrairement aux usages de l’époque, il les rédigea dans sa langue et non en latin, qui ‘il a ignoré.

La seule chose qui manquait à ce génie autodidacte était sans doute d’avoir des préoccupations plus théoriques pour révolutionner la science de son temps.

Antoni Van Leeuwenhoek

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