Le brevet accordé à Jennings a suscité une controverse considérable au cours de cette période, car les esclaves à cette époque ne pouvaient pas breveter leurs propres inventions et leurs efforts étaient la propriété de leur maître.
La réglementation reposait sur la présomption légale selon laquelle (le maître est propriétaire des fruits du travail de l’esclave, qu’il soit manuel ou intellectuel). Les tribunaux des brevets ont également statué que les esclaves n’étaient pas des citoyens et ne pouvaient donc pas détenir de droits sur leurs inventions, mais en 1861, les droits de brevet ont finalement été étendus aux esclaves.
Cependant, Jennings a pu obtenir des droits exclusifs sur son invention et en tirer profit car elle était gratuite. Jennings était également un abolitionniste qui utilisait le produit de son invention pour libérer le reste de sa famille de l’esclavage et financer des causes abolitionnistes. Jennings fut secrétaire adjoint de la première convention annuelle des personnes de couleur qui se réunit à Philadelphie, en Pennsylvanie, en juin 1831.
Malgré les difficultés liées à son époque, il a su surmonter les obstacles et aller jusqu’au bout de ses rêves ! Et vous les Noirs/Africains d’aujourd’hui, soi-disant intellectuels libres, quelle est votre excuse ? Sources : Mary Bellis, Thomas Jennings : Thomas Jennings est décédé à New York en 1856.