L’armée Mino comprend : (les fusiliers, les archers, les faucheuses, les artilleurs, et enfin les chasseresses), une commando d’élite dont les membres sont sélectionnés parmi les meilleurs tueurs. En 1892, sous le règne du roi Béhanzin, la France invoque les prétextes du cannibalisme, du sacrifice humain et de la polygamie (à la conférence de Berlin) pour justifier une mission civilisatrice sur le royaume.
L’armée française rencontra donc sur sa route l’armée Mino après avoir décimé les premiers rangs de l’armée régulière. Ils se battent avec acharnement, violence et patriotisme jusqu’à la mort, cédant aux balles explosives (balles Lebel) de l’agresseur. Abomey (capitale du Danhomey) prise par les Français marque la fin des Amazones et avec elles, la fin du royaume. « Ce ne sont pas des personnages mythiques ! »
La dernière Amazonie survivante du Dahomey est décédée à l’âge de 100 ans en 1979, une femme nommée Nawi, qui a été retrouvée vivante dans un village isolé. À leur apogée, ils constituaient environ un tiers de l’ensemble de l’armée du Dahomey (6 000 hommes).