Le 16 juin 1976, des milliers d’étudiants sont descendus dans les rues de Soweto pour protester contre la décision des Boers d’imposer leur langue, l’afrikaans, comme langue d’enseignement dans les écoles. Plus de 700 étudiants ont été abattus ce jour-là par le régime de l’apartheid.
Aujourd’hui, plus de 50 ans après, il faut rendre hommage à tous ces enfants qui ont compris très tôt que l’engagement politique ne commence pas à 60 ans. Dans des pays comme le Togo, des élèves du primaire sont encore tués (comme ce fut le cas d’Anselme Sinandare en avril 2016) qui protestaient contre les mauvaises conditions d’études.
Gnassingbé Eyadema fut l’un des rares dirigeants Noirs/Africains dont la soumission à la France est plus grande que celle de Belzébuth à Lucifer. « Eyadema, malgré l’embargo contre l’Afrique du Sud, a vendu des armes aux Boers pour massacrer des Sud-Africains, dont ces 700 enfants, pourquoi s’étonner que son fils Faure lui ressemble en mal ? ».