Donc une reconnaissance formelle; bien avant la reconnaissance par la France. Et, dans les années 1780, après l’indépendance, les pirates marocains menacent la navigation américaine en Méditerranée. Thomas Barclay, consul américain en France, arrive au Maroc en 1786. Il y négocie le traité d’amitié Maroco-Américain, qui sera ensuite signé cette même année en Europe par John Adams et Thomas Jefferson.
Sous le règne du sultan Mohammed III, le Maroc est immédiatement devenu le premier État arabe, le premier État Africain et le premier État Musulman à signer un traité avec les États-Unis. Le Congrès a ratifié le traité de paix et d’amitié entre les deux nations en 1787. Renégocié en 1836, le traité était toujours en vigueur, constituant la relation conventionnelle ininterrompue la plus longue de l’histoire des États-Unis.
Des relations diplomatiques complètes ont débuté en 1905. Le Maroc a acquis le statut de protectorat français de 1912 à 1956, et des relations diplomatiques normales ont repris après la reconnaissance de l’indépendance du Maroc par les États-Unis en 1956. Les deux pays ont une longue histoire de collaboration bilatérale et régionale.
La ville marocaine de Tanger, sur le détroit de Gibraltar, abrite la plus ancienne propriété diplomatique américaine au monde. Aujourd’hui transformé en musée, le musée de la légation Américaine de Tanger est également le seul bâtiment en dehors des États-Unis à être désormais un monument historique national.