Les scientifiques ont suivi plus de 23.000 femmes Noires/Américaines pré-ménopausées de 1997 à 2009 et ont constaté que le taux de deux à trois fois plus élevé de fibromes chez les femmes Noires/Africaines peut être lié à l’exposition chimique par le biais de lésions du cuir chevelu et par les brûlures dues au lissage (défrisage) : l’étude associe également le lissage (défrisage) à la puberté précoce chez les jeunes filles :

• Les femmes, qui ont eu leur première menstruation avant l’âge de 10 ans, étaient également plus susceptibles d’avoir des fibromes utérins;
  
• La menstruation précoce est un effet de l’utilisation de ces défrisants sur des cheveux de jeunes filles pré-pubères, selon une étude distincte publiée dans la revue Annals of Epidemiology;
• Les fibromes utérins sont des tumeurs, qui se développent dans l’utérus, souvent bénignes, mais peuvent des fois contenir des cellules cancéreuses;
• Ils varient en taille allant de la taille d’un petit-pois ou aussi grand qu’un melon. 

Il a été estimé que 20 à 50 % des femmes ont, ou auront, des fibromes à un moment donné dans leur vie. Ils sont plus communs chez les femmes dans leur 30 et 40, et ont tendance à diminuer après la ménopause.